L’affiche du Festival «Jassad» (photo: d.r.)

Exercice d’admiration : Le Festival International des Femmes Metteuses en scène «Jassad» à Rabat De la Complicité Féministe comme Pratique Esthétique

En octobre 2022, l’auteure et metteuse en scène tunisienne Meriam Bousselmi a été invitée au festival de théâtre «Jassad», qui se déroule à Rabat, au Maroc. Dirigé par les metteuses en scène Asmaa Houri et Naima Zitan, ce festival est dédié exclusivement à la création artistique féminine. C’est dans ce cadre que Meriam Bousselmi a rédigé une série d’articles sur l’atmosphère inédite d’un tel événement et sur sa résonance politique dans le monde arabe. Vous pouvez lire le premier article ici, nous publierons les deux autres en février et mars 2024.

Die iranische Dichterin Forough Farrokhzâd (Fotograf unbekannt)

Laura Tirandaz über ihre Arbeit als Übersetzerin Forough Farrokhzâd übersetzen

In unserer nächsten thematischen Reihe soll es um den intimen, manchmal auch existenziellen Aspekt von Übersetzung und Mehrsprachigkeit gehen. Wir haben mehrere Künstler*innen, die in und zwischen mehreren Sprachen leben und arbeiten, nach ihrem Verhältnis zu unterschiedlichen Bedeutungs- und Ausdrucksformen befragt. Den Anfang macht heute die Dramatikerin und Lyrikerin Laura Tirandaz, die gemeinsam mit ihrem Vater zwei Gedichtbände der iranischen Dichterin Forough Farrokhzâd ins Französische übertrug. Ein Text über die Freude an der Unsichtbarkeit, das Übersetzen als Nachdichtung und die literarische Annäherung an das Land ihrer Familie.

La poétesse iranienne Forough Farrokhzâd (photographe inconnu)

Laura Tirandaz parle de son travail de traductrice Traduire Forough Farrokhzâd

Notre prochaine série thématique portera sur l’aspect intime, parfois existentiel, de la traduction et du multilinguisme. Nous avons interrogé plusieurs artistes qui vivent et travaillent dans et entre plusieurs langues sur leur rapport aux différentes formes de signification et d’expression. Nous commençons aujourd’hui avec la dramaturge et poétesse Laura Tirandaz, qui a traduit en français, en collaboration avec son père, deux recueils de la poétesse iranienne Forough Farrokhzâd. Un texte sur le plaisir de l’invisibilité, la traduction comme (ré-)écriture et la littérature comme lien avec le pays de sa famille.

«Gloria Gloria» mis en scène par Sarah Delaby-Rochette, interprété par Gaïa Oliarj-Inés (photo: Marie Charbonnier)

Sula Textor et Pauline Fois ont traduit «Gloria Gloria» de Marcos Caramés-Blanco Tout feu tout flamme : notre première co-traduction

Comment traduire en allemand la virée émancipatrice, retentissante, franche et insolente d’un personnage rendu volontairement ambigu par son auteur ? Dans leur article – notre quatrième sur le thème de la traduction collaborative – Sula Textor et Pauline Fois reviennent sur leur travail à quatre mains. Elles y parlent de monologues intérieurs partagés, de jeux de mots, du dilemme sonorité vs signification, de produits ménagers aux résonances poétiques et du juste dosage de la vulgarité. Un regard passionnant sur l’univers de la cotraduction, même si cette pratique reste très précaire.

«Gloria Gloria» inszeniert von Sarah Delaby-Rochette, mit Gaïa Oliarj-Inés in der Titelrolle (Foto: Marie Charbonnier)

Sula Textor und Pauline Fois haben gemeinsam «Gloria Gloria» von Marcos Caramés-Blanco übersetzt Feuer und Flamme: unsere erste Co-Übersetzung

Wie überträgt man den schrillen Befreiungstrip einer Figur, die vom Autor bewusst uneindeutig gestaltet wurde, ins Deutsche? In ihrem Essay – unserem vierten zum Thema kollaboratives Übersetzen –  lassen Sula Textor und Pauline Fois ihre vierhändige Arbeit Revue passieren und sprechen über gemeinsame innere Monologe, Wortwitze, das Dilemma Klang vs. Bedeutung, poetisch klingende Reinigungsmittel und genau dosierte Vulgarität. Ein spannender Einblick in die leider allzu prekäre Welt der Co-Übersetzung.

L’autrice Marie Dilasser (Photo: Collectif Exit)

Fanny Bouquet et Dorothea Arnold parlent de leur traduction à quatre mains de «Penthésilé·e·s» de Marie Dilasser « Il n’existera pas d’autres solutions que nous »

Dans la troisième partie de notre série sur la traduction collective, Fanny Bouquet et Dorothea Arnold décrivent les difficultés de la transposition d’un texte qui subvertit les notions traditionelles du genre, y compris sur le plan linguistique. La réécriture de Kleist par Marie Dilasser, «Penthésilé-e-s», les a confrontées à des défis culturels, éthiques et politiques.

Die Dramatikerin Marie Dilasser (Foto: Collectif Exit)

Fanny Bouquet und Dorothea Arnold über ihre gemeinsame Übertragung von Marie Dilassers «Penthésilé·e·s» „Es werden keine anderen Lösungen da sein als wir“

Über die Schwierigkeiten der Übertragung eines Textes, der traditionelle Geschlechterrollen auch sprachlich aushebelt, schreiben Fanny Bouquet und Dorothea Arnold im dritten Teil unserer Reihe über kollektives Übersetzen. Marie Dilassers Kleist-Überschreibung «Penthésilé·e·s» stellte die beiden vor kulturelle, ethische und politische Herausforderungen.

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L’auteur Clemens J. Setz (Photo: Max Zerrahn)

Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail commun sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens J. Setz Une pédagogie par la pratique

Dans cette deuxième partie de notre série sur les traductions collaboratives, Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens Setz. Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un mentorat. Au-delà des rôles traditionnels de professeur et d’élève, ils reviennent sur la naissance de leur méthode de travail, réfléchissent aux différences d’expérience et de sensibilité et se déclarent partisans d’une traduction en dialogue permanent – bien qu’inefficace en termes de temps.

Der Autor Clemens J. Setz (Foto: Max Zerrahn)

Antoine Palévody und Jean-Louis Besson über die gemeinsame Arbeit an dem Stück «Vereinte Nationen» von Clemens J. Setz Praktische Pädagogik

Im zweiten Teil unserer Reihe zum Thema übersetzerische Kollaborationen sprechen Antoine Palévody und Jean-Louis Besson über ihre Arbeit an dem Stück «Vereinte Nationen» von dem österreichischen Dramatiker und Romancier Clemens J. Setz im Rahmen eines Mentoratsprojekts. Jenseits traditioneller Lehrer-Schüler-Rollen beschreiben sie die Entwicklung ihrer Arbeitsmethode, reflektieren über Erfahrungsunterschiede und unterschiedliche Sensibilitäten und brechen eine Lanze für das zeitlich ineffiziente Übersetzen im ständigen Dialog.

Leyla-Claire Rabih und Frank Weigand bei der Buchvorstellung SCÈNE 23 am November 2022 im Maxim Gorki Theater, Berlin (Foto: Peer Kugler)

12 Jahre übersetzerischer Kollaboration Sisyphos zwischen den Stühlen

In den kommenden vier Beträgen beschäftigen wir uns mit Formen der kollaborativen Übersetzung. Den Anfang machen Leyla-Claire Rabih und Frank Weigand, die in ihrem Text auf mehr als ein Jahrzehnt Kollaboration als Übersetzer*innen und Herausgeber*innen der Anthologie SCÈNE zurückblicken. Für PLATEFORME berichten sie von kulturellen, ästhetischen und ethischen Herausforderungen und beschreiben, wie sie nach und nach im «trial&error»-Verfahren eine Art Methodik entwickelten.

Leyla-Claire Rabih et Frank Weigand lors de la présentation du livre SCÈNE 23 en novembre 2022 au Maxim Gorki Theater, Berlin (Photo : Peer Kugler)

12 ans de traduction collaborative Tel Sisyphe entre deux chaises

Dans les quatre prochains articles, nous nous pencherons sur les formes de traduction collaborative. Nous commençons aujourd’hui par Leyla-Claire Rabih et Frank Weigand qui, dans leur texte, reviennent sur plus d’une décennie de collaboration en tant que traducteur.ice.s et éditeur.ice.s de l’anthologie SCÈNE. Pour PLATEFORME, le duo évoque les défis culturels, esthétiques et éthiques et décrit comment ils ont peu à peu, par tâtonnement, développé une sorte de méthodologie.

Kagayi Ngobi in seiner Performance «For my negativity» (Foto: Jackson)

africologne (13): Marie Yans Abschlussbericht «Eingesperrt in alten Visionen»

Mit dem heutigen Abschlussessay von Marie Yan enden knapp zwei Wochen aufmerksame, manchmal kritische Berichterstattung vom africologneFESTVAL. Bei aller Dankbarkeit für die Gastfreundschaft des Festivals legt unsere Autorin zum Schluss noch ein paar schwer verdauliche Widersprüche offen – und überlässt den Blick in die Zukunft dem ugandischen Performance-Poeten Kagayi Ngobi.

Publikumsgespräch nach der Aufführung «The Ghosts are returning» des Kollektivs 50:50 (vlnr: Annette Bühler-Dietrich, Christiane Tabaro, Eva-Maria Bertschy, Elia Rediger, Franck Moka (Foto: Marie Yan)

africologne (12): Marie Yan über drei künstlerische Kollektivarbeiten Repräsentieren und künstlerisch Arbeiten unter ungleichen Vorzeichen

In ihrem vorletzten Text über das africologneFESTIVAL beleuchtet Marie Yan drei Arbeiten, die sich um eine Zusammenarbeit auf Augenhöhe zwischen afrikanischen und europäischen Künstler*innen bemühen. Nicht immer mit Erfolg, wie unsere Autorin findet.

Bord de scène après le spectacle «The Ghosts are returning» du Collectif 50:50 (de gauche á droite: Annette Bühler-Dietrich, Christiane Tabaro, Eva-Maria Bertschy, Elia Rediger, Franck Moka (Photo: Marie Yan)

africologne (12): Marie Yan à propos de trois créations collectives dans le festival Représenter et créer dans l’inégalité

Dans son avant-dernier texte sur l’africologneFESTIVAL, Marie Yan se penche sur trois œuvres qui essaient d’établir une collaboration d’égal à égal entre des artistes africain.es et européen.es. Pas toujours avec succès, selon notre auteure.