Latifa Djerbi im Gespräch mit Ela zum Winkel «Ich finde es wichtig, nicht die Herkunft, sondern die Menschen in den Vordergrund zu stellen»
Latifa Djerbi, Autorin, Schauspielerin und Leiterin der Theatercompagnie Les Faiseurs de Rêves, kam in Frankreich als Kind tunesischer Einwanderer:innen zur Welt. Heute lebt und arbeitet sie in der Schweiz. Im Interview spricht sie über ihr Stück «La danse des affranchies», über Freiheit, Identität und Vorurteile, das Schreiben für die Bühne und die Schwierigkeiten der Übersetzung.
Vernichtung der Vernichtung
Ein Gespräch mit der Regisseur*in Berfin Orman „Für mich ist die Welt mehrsprachig“
In ihrem Theatertext «Der Sturz der Kometen und der Kosmonauten» schickt Marina Skalova ein russisches Vater-Tochter-Paar auf eine Odyssee durch die Trümmer der Sowjetunion, die schließlich auf einem weit entfernten Planeten endet. Die junge Regisseur*in Berfin Orman inszeniert das Stück nun in der Garage des Thalia Theater Gaußstraße. Mit Frank Weigand, der den Text gemeinsam mit der Autorin ins Deutsche übertragen hat, spricht die erklärte transnationale Künstler*in über ihren Inszenierungsansatz, die persönliche und politische Affinität zu dem Stück, über den Umgang mit Machtstrukturen und über Netzwerkprojekte und Inszenierungsvorhaben in Deutschland und in der Türkei.
Tanz der Befreiten
Dancefloor Memories
Der Untergang des amerikanischen Imperiums
Meriam Bousselmi nous invite à «cracher sur Kant et Hegel» Le génie féminin genre-t-il la pratique esthétique ?
Dans son nouvel article pour PLATEFORME, la chercheuse, auteure et metteure en scène tunisienne Meriam Bousselmi se demande si l’art peut être clairement genré. Une réflexion perspicace, non dénuée d’humour, sur des stratégies séculaires d’invisibilisation systématique, sur les notions de génie masculin dans l’art et la philosophie, et sur ses propres expériences dans le contexte germano-arabe.
Meriam Bousselmi lädt uns ein, «auf Kant und Hegel zu spucken» Gendert das weibliche Genie die ästhetische Praxis?
In ihrem neuen Essay für PLATEFORME denkt die tunesische Forscherin, Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi darüber nach, ob Kunst klar einem Geschlecht zugeordnet werden kann. Eine scharfsinnige, nicht ganz humorfreie Reflexion über jahrhundertealte Strategien des systematischen Unsichtbarmachens, männliche Geniebegriffe in Kunst und Philosophie und ihre eigenen Erfahrungen im deutsch-arabischen Kontext.
Erfahrungsberichte zu einem Gastseminar an der Uni Mannheim Kollektiv und postkolonial Teil III
Bereits zum zweiten Mal unterrichtete Frank Weigand im vergangenen Semester (dank der großzügigen Unterstützung durch den DÜF) als Gastdozent an der Universität Mannheim. Ausgehend von einem Text der US-Dramatikerin Jackie Sibblies Drury stellten sich die Teilnehmer*innen in seinem Kurs der Frage, welche Sprache sich für die Übersetzung postkolonialer Theatertexte finden lässt – und welcher Umgang mit rassistischen Zuschreibungen. Die abschließende Lesung mit Auszügen aus Stücken von Sibblies Drury, George Seremba, Hala Moughanie, Latifa Djerbi und Wakeu Fogaing wurde von der Regisseurin Leyla-Claire Rabih inszeniert und entstand im Dialog mit den Schauspieler*innen Vanessa Silva Bauer, Nicko Haber, Mounir Saidi und Bernadine Evangelina Schlottbohm. In drei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte der Studierenden. Heute mit Texten von Daniela Hess, Rebekka Langhans und Angelina Stückler.
Meriam Bousselmi à propos de l’utilisation de différentes langues sur scène La traduction comme pratique esthétique de la compl(ex)(ic)ité
Dans son dernier article, la chercheuse, auteure et metteuse en scène Meriam Bousselmi conçoit la traduction comme l’expression simultanée de la complicité et de la complexité. En s’appuyant sur différents exemples tirés de la littérature et de la pratique théâtrale, elle mène une réflexion sur les jeux de confusion entre l’original et la traduction. Meriam Bousselmi prend partie pour l’utilisation de différentes langues sur scène, et souligne en même temps les hiérarchies et les mécanismes d’exclusion. Une réflexion esthétique et politique d’une grande actualité.
Erfahrungsberichte zu einem Gastseminar an der Uni Mannheim Kollektiv und postkolonial
Bereits zum zweiten Mal unterrichtete Frank Weigand im vergangenen Semester (dank der großzügigen Unterstützung durch den DÜF) als Gastdozent an der Universität Mannheim. Ausgehend von einem Text der US-Dramatikerin Jackie Sibblies Drury stellten sich die Teilnehmer*innen in seinem Kurs der Frage, welche Sprache sich für die Übersetzung postkolonialer Theatertexte finden lässt – und welcher Umgang mit rassistischen Zuschreibungen. Die abschließende Lesung mit Auszügen aus Stücken von Sibblies Drury, George Seremba, Hala Moughanie, Latifa Djerbi und Wakeu Fogaing wurde von der Regisseurin Leyla-Claire Rabih inszeniert und entstand im Dialog mit den Schauspieler*innen Vanessa Silva Bauer, Nicko Haber, Mounir Saidi und Bernadine Evangelina Schlottbohm. In drei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte der Studierenden. Den Anfang machen Texte von Elfi-Joana Porth, Katharina Schirp und Adama Mamadou Diène.
Un entretien avec l’auteur dramatique David Paquet «Mon public cible, c’est la personne qui n’est pas convaincue d’aimer le théâtre»
Ce dimanche, le 21 janvier, le théâtre de Heidelberg fêtera la première de la farce activiste de David Paquet, «Le poids des fourmis», dans une mise en scène de Birga Ipsen. Deux adolescents inadaptés tentent en vain d’éveiller la conscience de leurs camarades par rapport au changement climatique et à la destruction de la planète. En décembre, l’auteur québécois s’est entretenu avec son traducteur Frank Weigand au sujet de l’évolution de son œuvre, de son rapport au fait d’être traduit, de son travail intergénérationnel, de la réécriture de classiques du théâtre et de ses futurs projets.
„Ich würde mir wünschen, dass die Schweine die Macht übernehmen.“ Von Menschen und Tieren
Regisseurin Charlotte Sofia Garraway und Dramaturgin Isabel Stahl im Gespräch mit der Übersetzerin Corinna Popp über die Deutschsprachige Erstaufführung von Gewondoline Soublins «Pig Boy 1986 – 2358. Replay der Menschwerdung» am Theater Plauen-Zwickau.
De la théorie à la pratique (et inversement) : quelques questions sur l’image du traducteur
Exercice d’admiration : Le Festival International des Femmes Metteuses en scène «Jassad» à Rabat De la Complicité Féministe comme Pratique Esthétique
En octobre 2022, l’auteure et metteuse en scène tunisienne Meriam Bousselmi a été invitée au festival de théâtre «Jassad», qui se déroule à Rabat, au Maroc. Dirigé par les metteuses en scène Asmaa Houri et Naima Zitan, ce festival est dédié exclusivement à la création artistique féminine. C’est dans ce cadre que Meriam Bousselmi a rédigé une série d’articles sur l’atmosphère inédite d’un tel événement et sur sa résonance politique dans le monde arabe. Vous pouvez lire le premier article ici, nous publierons les deux autres en février et mars 2024.
Ian De Toffoli sur la transculturalité inévitable des auteur.rices luxembourgeois.es Sur le concept de l’écrivain transfrontalier
Au début de sa carrière littéraire, l’auteur dramatique Ian De Toffoli a été confronté à la question de savoir dans laquelle des trois langues nationales il fallait désormais écrire. Il a rédigé pour PLATEFORME un essai mi-biographique mi-linguistique sur le phénomène complexe de l’interculturalité d’un pays qui est, par la force des choses, dans un dialogue constant avec les normes linguistiques et les scènes littéraires de ses voisins culturellement dominants que sont l’Allemagne et la France, et sur le potentiel artistique d’un écart par rapport à ces normes nationales.
Sophie Andrée Fusek, Mathilde Sobottke et Magali Jourdan s’entretiennent avec Julie Tirard Traduire le théâtre d‘Elfriede Jelinek
Dans la sixième partie de notre série «traduction collaborative», nous nous penchons sur une autrice dont la polyphonie et les jeux de langage ont déjà mis au défi de nombreux traducteur.ices : Elfriede Jelinek. Julie Tirard s’entretient avec Sophie Andrée Fusek et le duo Mathilde Sobottke et Magali Jourdan sur la musicalité, les glissements de sens et le brouillage des frontières entre les genres dans les textes théâtraux de la lauréate du prix Nobel 2004.
Sula Textor et Pauline Fois ont traduit «Gloria Gloria» de Marcos Caramés-Blanco Tout feu tout flamme : notre première co-traduction
Comment traduire en allemand la virée émancipatrice, retentissante, franche et insolente d’un personnage rendu volontairement ambigu par son auteur ? Dans leur article – notre quatrième sur le thème de la traduction collaborative – Sula Textor et Pauline Fois reviennent sur leur travail à quatre mains. Elles y parlent de monologues intérieurs partagés, de jeux de mots, du dilemme sonorité vs signification, de produits ménagers aux résonances poétiques et du juste dosage de la vulgarité. Un regard passionnant sur l’univers de la cotraduction, même si cette pratique reste très précaire.
Magz Barrawasser, Sonja Finck, Olivier Sylvestre et Justus Rothländer parlent de «Guide d‘éducation sexuelle pour le nouveau millénaire» Du désir sans jeux de pouvoir
Dans la pièce jeune public d’Olivier Sylvestre «Guide d‘éducation sexuelle pour le nouveau millénaire», trois adolescent·e·s, So, Ben et Oli découvrent leur propre désir et apprennent à le gérer de manière responsable. Magz Barrawasser met en scène la création allemande de ce texte au Theater der Jungen Welt à Leipzig (première le 16 septembre 2023). En conversation avec Frank Weigand, la metteuse en scène, l’auteur québécois, la traductrice Sonja Finck et le dramaturge Justus Rothländer échangent sur plusieurs questions : l’adaptation à des contextes locaux, l’humour, la sexualité au-delà de la pornographie et les structures consensuelles de collaboration.
Un entretien avec Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau et Kornelius Eich Le rhizome de la collaboration
En novembre dernier, la dramaturge québécoise Evelyne de la Chenelière, sa traductrice allemande Gerda Poschmann-Reichenau et le metteur en scène indépendant Kornelius Eich ont passé deux semaines en résidence au Staatstheater Mainz afin de collaborer autour d’un projet scénique. Demain, le 9 décembre 2023, «Le traitement de la nuit», la dernière pièce de théâtre de l’auteure, mise en scène par Eich, sera présentée pour la première fois en langue allemande aux Landungsbrücken de Francfort. A cette double occasion, Frank Weigand s’est entretenu avec le trio. Une longue conversation sur des complicités de longue date, des obsessions thématiques, la traduction comme méthode artistique et des formes de collaboration non-hiérarchiques.
africologne(2): L’autrice et metteure en scène Eva Doumbia aborde le processus de traduction et la nécessité d’une véritable décolonisation dans le domaine culturel VARIATIONS/TRADUCTIONS (Préalable : Mon JE est celui du doute)
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques, qui réfléchissent au potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. Dans la contribution d’aujourd’hui, la metteuse en scène et autrice d’origine franco-ivoirienne Eva Doumbia s’interroge sur son «identité métisse» et sur la manière dont celle-ci a influencé sa pratique théâtrale, ainsi que sur la transmission d’expériences en tant que contribution à la décolonisation.
L’écrivain et metteur en scène Guy Régis Jr parle du bilinguisme en Haïti et des conflits qui y sont liés De la Dictature à la Démocratie : le passionnant désir de traduire !
Depuis la Constitution de 1987, Haïti est officiellement un pays bilingue, c’est-á-dire que le créole et le français sont sur un même pied d’égalité. Dans son texte pour PLATEFORME, l’homme de théâtre Guy Régis Jr retrace l’histoire mouvementée et les différents contextes politiques de ce bilinguisme ; il se prononce en faveur d’une cohabitation productive plutôt que de mettre l’accent sur les oppositions.
Meriam Bousselmi zur Verwendung unterschiedlicher Sprachen auf der Bühne Übersetzung als ästhetische Praxis der komplexen Kompliz*innenschaft
In ihrem neuesten Essay begreift die Forscherin, Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi Übersetzung als gleichzeitige Äußerung von Kompliz*innenschaft und Komplexität. Anhand unterschiedlicher Beispiele aus Literatur und Theaterpraxis denkt sie über Verwirrspiele zwischen Original und Übersetzung nach, bricht eine Lanze für die Verwendung unterschiedlicher Sprachen auf der Bühne und weist zugleich auf Hierarchien und Ausschlussmechanismen hin. Eine ästhetisch-politische Reflexion, wie sie aktueller kaum sein könnte.
Erfahrungsberichte Studierender zu einem Semester Theaterübersetzung als kollaborative Praxis Miranda & Dave goes Mannheim!
Im vergangenen Sommersemester veranstaltete Frank Weigand im Rahmen des Gastdozentenprogramms des Deutschen Übersetzerfonds das Blockseminar «Texte im Körper – Texte im Raum: Theaterübersetzung als kollaborative Praxis». Über drei Monate hinweg arbeiteten 16 Studierende mit unterschiedlichen Hintergründen (die meisten ohne jedes übersetzerische Vorwissen) gemeinsam an einer deutschen Übertragung des Textes «Miranda & Dave Begin Again» der queeren kanadischen Dramatikerin Rhiannon Collett. Nach einer ersten Phase der Textarbeit an der Universität zog das Projekt nach sechs Wochen an das Theaterhaus G7, wo im Dialog mit den Schauspieler:innen Samantha Fowler, Vanessa Silva Bauer und Max Wex die endgültige Fassung für eine Szenische Lesung erarbeitet wurde. In zwei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte von Studierenden über ihre Auseinandersetzung mit kulturellem Transfer, Sexismen in der Sprache, Arbeit im Kollektiv und das Gefühl, das Erarbeitete schließlich leibhaftig auf der Bühne zu sehen. Den Anfang machen drei Texte von Chris Sütkardes, Can Cihanbeyli und Eva Bruckner.
Un entretien avec l’éditeur de théâtre Emile Lansman Au service de la francophonie
Emile Lansman est l’un des plus importants éditeurs de théâtre de l’espace francophone. Avec plus de 3000 textes de théâtre publiés depuis 1989, les éditions Lansman, installées en Belgique, représentent toute la diversité de la création théâtrale francophone sur trois continents. Dans un entretien accordé à Frank Weigand à l’automne dernier, Emile Lansman revient sur son parcours. Il évoque la situation particulière des éditeurs de théâtre, sa position par rapport au débat post-colonial et à la politique culturelle française, sans oublier les auteurs qui lui tiennent particulièrement à cœur.
Fanny Bouquet et Dorothea Arnold parlent de leur traduction à quatre mains de «Penthésilé·e·s» de Marie Dilasser « Il n’existera pas d’autres solutions que nous »
Dans la troisième partie de notre série sur la traduction collective, Fanny Bouquet et Dorothea Arnold décrivent les difficultés de la transposition d’un texte qui subvertit les notions traditionelles du genre, y compris sur le plan linguistique. La réécriture de Kleist par Marie Dilasser, «Penthésilé-e-s», les a confrontées à des défis culturels, éthiques et politiques.
Loretta Strong greift nach den Sternen
Geheime Leidenschaften, Morde im April
Die Nacht vom 4. auf den 5.
Drei französische Künstlerinnen über das Symposium Primeurs PLUS Von Interkultura- lität, poetischen Erfahrungen und ambivalenter Rezeption
Im November vergangenen Jahres fand das Online-Symposium zur Theaterübersetzung Primeurs PLUS statt, bei dem auch plateforme.de erstmalig vorgestellt wurde. Drei Teilnehmerinnen des Studiengangs «Dramaturgies européennes» der Université de Lorraine, Metz, waren im Rahmen des Seminars «Traduction et Interculturalité» unter der Leitung von Bettina Schuster-Gäb (Dramaturgin, Saarländisches Staatstheater) nicht nur im virtuellen Raum dabei, sondern auch vor Ort in Saarbrücken bei dem analogen Autor:innen- und Übersetzer:innen-Festival Primeurs. Sonja Berg, Céline Poutras und Marie Haerrig sind selbst Theaterschaffende. In drei Kurzessays schlagen sie eine Brücke zwischen den Symposiumsthemen und ihrer eigenen Praxis.
Scotstown
De la Traduction comme Pratique Esthétique Der Titel ist frei übersetzbar
Étant polyglotte, la metteuse en scène, auteure et femme de théâtre Meriam Bousselmi connaît par sa propre expérience le potentiel ludique de la traduction. En tant qu’artiste, elle tente de transformer les nuances, les jeux de mots, les décalages, les erreurs de compréhension et le jeu des différences et des similitudes en une esthétique dramatique. Dans son texte pour PLATEFORME, elle fait le pont entre les phénomènes globaux de traduction et la pratique scénique.
africologne (8): Mary Yan’s critical gaze on day 4 of the festival EYE LAND: THE FUTURE IS LOOKING FOR US
In today’s contribution, Marie Yan looks at different types of gazes, at a film screening, a staged reading and a concert – and takes a critical look at future perspectives for the festival.
africologne (9): le cinquième jour du festival Violence et résistance : exploration d’un “et”
Deux débats (pas toujours réussis) et la première européenne de l’adaptation théâtrale du roman de Mohamed Mbougar Sarr, «Terre Ceinte», dans une mise en scène du Burkinabè Aristide Tarnagda. Marie Yan analyse les approches à la thématique «Violence et résistance» au sein du festival africologne.
africologne(1) : pour l‘actrice et metteure en scène burkinabè Odile Sankara, le théâtre est un événement social Créer du sens
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques qui réfléchissent sur le potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. La première contribution est signée par Odile Sankara, figure emblématique du théâtre africain. Dans son texte pour PLATEFORME, elle évoque les débuts de sa carrière, la responsabilité qu’elle ressent en tant qu’actrice, son travail théâtral comme résistance et l’importance de trouver des modèles féminins significatifs.
Ganze Tage, ganze Nächte 3
africologne (10): une performance au musée La “Cosmogonie catastrophique” de Zora Snake
Dans son texte d’aujourd’hui, Marie Yan évoque la performance «L’Opéra du Villageois» de Zora Snake et s’entretient avec l’artiste camerounais sur les rituels, les mythes et la restitution.
Scène 2
Magda
africologne (12): Marie Yan à propos de trois créations collectives dans le festival Représenter et créer dans l’inégalité
Dans son avant-dernier texte sur l’africologneFESTIVAL, Marie Yan se penche sur trois œuvres qui essaient d’établir une collaboration d’égal à égal entre des artistes africain.es et européen.es. Pas toujours avec succès, selon notre auteure.
Ein Minidrama von Julie Tirard über die Tücken der Übersetzung des Wortes »sister« ins Französische Make your point, Schwester!
Julie Tirard übersetzt ganz bewusst aus einer feministischen Perspektive und hat diesen Arbeitsansatz bereits in mehreren Artikeln und einem Podcast reflektiert. Angesichts eines übersetzerischen Problems aus jüngster Zeit hinterfragt sie nun selbstironisch die Grenzen dieser Haltung und die Gefahr, über das Ziel hinauszuschießen. Für PLATEFORME hat sie darüber ein (auto-)fiktionales Minidrama verfasst.
Ein Gespräch mit Silvia Berutti-Ronelt „Vom Theaterübersetzen allein kann man nicht leben“
Silvia Berutti-Ronelt wurde in Wien geboren, lebt aber seit mehreren Jahrzehnten in Frankreich und Belgien. Mit unterschiedlichen Arbeitspartner:innen übersetzt sie Theaterstücke sowohl aus dem Deutschen ins Französische als auch umgekehrt. Mit Frank Weigand sprach sie über ihren Weg zum Beruf der Theaterübersetzerin, verschiedene Formen der Kollaboration, Tipps für Berufsanfänger:innen und über das Dramenlesungsprojekt «Les Lundis en coulisse», das sie seit über fünf Jahren in Belgien organisiert.
africologne (3): A history of Kagayi Ngobi’s poem «For my negativity» «Nothing has changed that much»
In cooperation with the africologneFESTIVAL we present a series of four essays by African and Afro-diasporic artists who reflect on their performance work as an act of resistance and at the same time take a critical look at postcolonial power relations. In his contribution, the Ugandan poet Kagayi Ngobi, who will present his spoken word performance For my negativity during the festival, describes how dangerous life can be for a political poet in his home country – and how he finally abandoned his law studies to dedicate himself to a precarious existence as a poet.
Der zweite Tag des «Primeurs Plus» – Symposiums 2023 Sagbares und Unsagbares
Am zweiten Tag des Online-Symposiums «Primeurs PLUS» gab es Gelegenheit, Gesprächsrunden zu zwei ebenso unterschiedlichen wie komplexen Themen zu erleben: Über den Entstehungs-, Übersetzungs- und Inszenierungsprozess des Theatertextes «Pisten», von Penda Diouf, der unter anderem den von der deutschen Kolonialmacht verübten Genozid an den Herero und Nama thematisiert, sprachen Frank Weigand und Lisa Wegener mit (fast) allen beteiligten Künstler*innen. Eine weitere Runde widmete sich verschiedenen Aspekten von Lehre, Theorie und Infrastruktur des Theaterübersetzens im deutsch- sowie im französischsprachigen Raum.
africologne(4): Le chorégraphe Raphael Moussa Hillebrand à propos de l’art comme critique ou comme confortation du pouvoir Messagers et messagères de la révolution
En coopération avec le festival africologne, nous présentons quatre essais d’artistes africain.e.s et afro-diasporiques qui réfléchissent sur le potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. Dans sa contribution, le chorégraphe Raphael Moussa Hillebrand, fils d’une Allemande blanche et d’un père malien ayant grandi à Berlin, se situe dans la filiation des militants des droits de l’homme comme Martin Luther King et Malcolm X et décrit son art comme une lutte anticapitaliste et antiraciste, en danger perpétuel d’être récupérée par la culture dominante.
Eine Übung in Bewunderung: Das internationale Regisseurinnen-Festival „Jassad“ in Rabat Über feministische Komplizinnenschaft als ästhetische Praxis
Im Oktober 2022 war die tunesische Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi zu einem von den Regisseurinnen Asmaa Houri und Naima Zitan geleiteten Theaterfestival im marokkanischen Rabat eingeladen, das sich ausschließlich dem künstlerischen Schaffen von Frauen widmet. Über die ungewöhnliche Atmosphäre und die politische Sprengkraft eines solchen Ereignisses in der arabischen Welt verfasste sie eine Reihe von Essays. Der erste ist hier zu lesen, die beiden anderen veröffentlichen wir im Februar und März 2024.
Ian De Toffoli über die zwangsläufige Transkulturalität luxemburger Autor*innen Vom Konzept des grenzüberschreitenden Schriftstellers
Zu Beginn seiner literarischen Karriere war der luxemburger Dramatiker Ian De Toffoli mit der Frage konfrontiert, in welcher der drei Landessprachen er nun schreiben sollte. Über das komplexe Phänomen der Interkulturalität in einem Land, das sich zwangsläufig im ständigen Dialog mit den Sprachnormen und Literaturszenen seiner kulturell dominanten Nachbarn Deutschland und Frankreich befindet und das künstlerische Potenzial einer Abweichung von diesen nationalen Standards hat er für PLATEFORME einen halb biografischen, halb sprachwissenschaftlichen Essay verfasst.
Zwei Rückblicke: Drei Tage «Primeurs Plus» und eine immer noch notwendige Debatte WIR?
Migration, Rassismus, Dekolonialisierung – Themen, die das deutsche Stadttheater schon lange diskutiert – doch was ändert sich tatsächlich? Was der (subjektive) Vergleich eines aktuellen Symposiums mit einer 11 Jahre zurückliegenden Konferenz an den Tag bringt.
Laura Tirandaz parle de son travail de traductrice Traduire Forough Farrokhzâd
Notre prochaine série thématique portera sur l’aspect intime, parfois existentiel, de la traduction et du multilinguisme. Nous avons interrogé plusieurs artistes qui vivent et travaillent dans et entre plusieurs langues sur leur rapport aux différentes formes de signification et d’expression. Nous commençons aujourd’hui avec la dramaturge et poétesse Laura Tirandaz, qui a traduit en français, en collaboration avec son père, deux recueils de la poétesse iranienne Forough Farrokhzâd. Un texte sur le plaisir de l’invisibilité, la traduction comme (ré-)écriture et la littérature comme lien avec le pays de sa famille.