
Une piécette de Julie Tirard sur la difficile (!) traduction en français du mot « sister » Make your point, Schwester!
Julie Tirard traduit « en féministe » des textes féministes. Une approche dont elle a déjà pu parler dans différents articles ainsi que dans un podcast. Revenant, pour PLATEFORME, sur une difficulté de traduction rencontrée il y a peu, elle s’interroge dans cette piécette (auto)fictionnelle pleine d’autodérision sur les limites de sa posture et le risque d’aller un peu trop loin…
Kreise/Visionen
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Kreise/Fiktionen
SapphoX

africologne(2): L’autrice et metteure en scène Eva Doumbia aborde le processus de traduction et la nécessité d’une véritable décolonisation dans le domaine culturel VARIATIONS/TRADUCTIONS (Préalable : Mon JE est celui du doute)
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques, qui réfléchissent au potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. Dans la contribution d’aujourd’hui, la metteuse en scène et autrice d’origine franco-ivoirienne Eva Doumbia s’interroge sur son «identité métisse» et sur la manière dont celle-ci a influencé sa pratique théâtrale, ainsi que sur la transmission d’expériences en tant que contribution à la décolonisation.
Pig Boy 1986-2358

„Ich würde mir wünschen, dass die Schweine die Macht übernehmen.“ Von Menschen und Tieren
Regisseurin Charlotte Sofia Garraway und Dramaturgin Isabel Stahl im Gespräch mit der Übersetzerin Corinna Popp über die Deutschsprachige Erstaufführung von Gewondoline Soublins «Pig Boy 1986 – 2358. Replay der Menschwerdung» am Theater Plauen-Zwickau.

12 ans de traduction collaborative Tel Sisyphe entre deux chaises
Dans les quatre prochains articles, nous nous pencherons sur les formes de traduction collaborative. Nous commençons aujourd’hui par Leyla-Claire Rabih et Frank Weigand qui, dans leur texte, reviennent sur plus d’une décennie de collaboration en tant que traducteur.ice.s et éditeur.ice.s de l’anthologie SCÈNE. Pour PLATEFORME, le duo évoque les défis culturels, esthétiques et éthiques et décrit comment ils ont peu à peu, par tâtonnement, développé une sorte de méthodologie.

africologne (9): le cinquième jour du festival Violence et résistance : exploration d’un “et”
Deux débats (pas toujours réussis) et la première européenne de l’adaptation théâtrale du roman de Mohamed Mbougar Sarr, «Terre Ceinte», dans une mise en scène du Burkinabè Aristide Tarnagda. Marie Yan analyse les approches à la thématique «Violence et résistance» au sein du festival africologne.

Ian De Toffoli sur la transculturalité inévitable des auteur.rices luxembourgeois.es Sur le concept de l’écrivain transfrontalier
Au début de sa carrière littéraire, l’auteur dramatique Ian De Toffoli a été confronté à la question de savoir dans laquelle des trois langues nationales il fallait désormais écrire. Il a rédigé pour PLATEFORME un essai mi-biographique mi-linguistique sur le phénomène complexe de l’interculturalité d’un pays qui est, par la force des choses, dans un dialogue constant avec les normes linguistiques et les scènes littéraires de ses voisins culturellement dominants que sont l’Allemagne et la France, et sur le potentiel artistique d’un écart par rapport à ces normes nationales.

africologne(1) : pour l‘actrice et metteure en scène burkinabè Odile Sankara, le théâtre est un événement social Créer du sens
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques qui réfléchissent sur le potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. La première contribution est signée par Odile Sankara, figure emblématique du théâtre africain. Dans son texte pour PLATEFORME, elle évoque les débuts de sa carrière, la responsabilité qu’elle ressent en tant qu’actrice, son travail théâtral comme résistance et l’importance de trouver des modèles féminins significatifs.

africologne (12): Marie Yan à propos de trois créations collectives dans le festival Représenter et créer dans l’inégalité
Dans son avant-dernier texte sur l’africologneFESTIVAL, Marie Yan se penche sur trois œuvres qui essaient d’établir une collaboration d’égal à égal entre des artistes africain.es et européen.es. Pas toujours avec succès, selon notre auteure.
Die Wölfe sind wir

Künstlerische Forschung zwischen Übersetzung und spekulativer Fabulation Tree Translator
Die Kulturwissenschaftlerin und Künstlerin Nora Haakh versucht sich in angewandter spekulativer Übersetzung. Ihre Performances mit Bäumen im öffentlichen Raum erkunden Möglichkeitsräume für Interaktionen zwischen Mensch und belebter Umwelt.
Phantomschmerz

Sophie Andrée Fusek, Mathilde Sobottke et Magali Jourdan s’entretiennent avec Julie Tirard Traduire le théâtre d‘Elfriede Jelinek
Dans la sixième partie de notre série «traduction collaborative», nous nous penchons sur une autrice dont la polyphonie et les jeux de langage ont déjà mis au défi de nombreux traducteur.ices : Elfriede Jelinek. Julie Tirard s’entretient avec Sophie Andrée Fusek et le duo Mathilde Sobottke et Magali Jourdan sur la musicalité, les glissements de sens et le brouillage des frontières entre les genres dans les textes théâtraux de la lauréate du prix Nobel 2004.

africologne (5) Marie Yan writes about the first festival day Opening
During the next ten days, the author, dramaturge and translator Marie Yan writes about her impressions from africologneFESTIVAL. This is her first text, about the official inauguration and her experience of the opening production «Samson».

africologne (6): Marie Yan à propos de «Bikutsi 3000» de Blick Bassy Conte pour les mille prochaines années
Dans son texte sur le deuxième jour d’africologne, notre autrice écrit sur l’univers de l’artiste multidisciplinaire camerounais où l’histoire et le conte ne font qu’un.

Fanny Bouquet et Dorothea Arnold parlent de leur traduction à quatre mains de «Penthésilé·e·s» de Marie Dilasser « Il n’existera pas d’autres solutions que nous »
Dans la troisième partie de notre série sur la traduction collective, Fanny Bouquet et Dorothea Arnold décrivent les difficultés de la transposition d’un texte qui subvertit les notions traditionelles du genre, y compris sur le plan linguistique. La réécriture de Kleist par Marie Dilasser, «Penthésilé-e-s», les a confrontées à des défis culturels, éthiques et politiques.

africologne(5): Marie Yan über den ersten Festivaltag Eröffnen
Während der nächsten zehn Tage wird die Autorin, Dramaturgin und Übersetzerin täglich über ihre Eindrücke vom africologneFESTIVAL berichten. In ihrem ersten Text schreibt sie über die offizielle Eröffnung und ihre Erfahrungen mit der Eröffnungsproduktion «Samson».

Erfahrungsberichte Studierender zu einem Semester Theaterübersetzung als kollaborative Praxis Miranda & Dave goes Mannheim!
Im vergangenen Sommersemester veranstaltete Frank Weigand im Rahmen des Gastdozentenprogramms des Deutschen Übersetzerfonds das Blockseminar «Texte im Körper – Texte im Raum: Theaterübersetzung als kollaborative Praxis». Über drei Monate hinweg arbeiteten 16 Studierende mit unterschiedlichen Hintergründen (die meisten ohne jedes übersetzerische Vorwissen) gemeinsam an einer deutschen Übertragung des Textes «Miranda & Dave Begin Again» der queeren kanadischen Dramatikerin Rhiannon Collett. Nach einer ersten Phase der Textarbeit an der Universität zog das Projekt nach sechs Wochen an das Theaterhaus G7, wo im Dialog mit den Schauspieler:innen Samantha Fowler, Vanessa Silva Bauer und Max Wex die endgültige Fassung für eine Szenische Lesung erarbeitet wurde. In zwei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte von Studierenden über ihre Auseinandersetzung mit kulturellem Transfer, Sexismen in der Sprache, Arbeit im Kollektiv und das Gefühl, das Erarbeitete schließlich leibhaftig auf der Bühne zu sehen. Den Anfang machen drei Texte von Chris Sütkardes, Can Cihanbeyli und Eva Bruckner.

De la Traduction comme Pratique Esthétique Der Titel ist frei übersetzbar
Étant polyglotte, la metteuse en scène, auteure et femme de théâtre Meriam Bousselmi connaît par sa propre expérience le potentiel ludique de la traduction. En tant qu’artiste, elle tente de transformer les nuances, les jeux de mots, les décalages, les erreurs de compréhension et le jeu des différences et des similitudes en une esthétique dramatique. Dans son texte pour PLATEFORME, elle fait le pont entre les phénomènes globaux de traduction et la pratique scénique.

Ian De Toffoli über die zwangsläufige Transkulturalität luxemburger Autor*innen Vom Konzept des grenzüberschreitenden Schriftstellers
Zu Beginn seiner literarischen Karriere war der luxemburger Dramatiker Ian De Toffoli mit der Frage konfrontiert, in welcher der drei Landessprachen er nun schreiben sollte. Über das komplexe Phänomen der Interkulturalität in einem Land, das sich zwangsläufig im ständigen Dialog mit den Sprachnormen und Literaturszenen seiner kulturell dominanten Nachbarn Deutschland und Frankreich befindet und das künstlerische Potenzial einer Abweichung von diesen nationalen Standards hat er für PLATEFORME einen halb biografischen, halb sprachwissenschaftlichen Essay verfasst.

africologne (7): day 3 of the festival: the DIALOGFORUM Repairing, re-humanising (part 1 of 2)
In her report on the third day of africologne, Marie Yan sums up the extremely dense discussion «Recognise, restore, repair» at the Cologne dialogFORUM. A second part on these multi-layered impressions will follow tomorrow.

africologne (8): Mary Yan’s critical gaze on day 4 of the festival EYE LAND: THE FUTURE IS LOOKING FOR US
In today’s contribution, Marie Yan looks at different types of gazes, at a film screening, a staged reading and a concert – and takes a critical look at future perspectives for the festival.

africologne (10): une performance au musée La “Cosmogonie catastrophique” de Zora Snake
Dans son texte d’aujourd’hui, Marie Yan évoque la performance «L’Opéra du Villageois» de Zora Snake et s’entretient avec l’artiste camerounais sur les rituels, les mythes et la restitution.

africologne (11): DIALOGFORUM (part 2) Repairing, re-humanising (part 2 of 2)
Here is the second part of Marie Yan’s report on the panel «Recognise, restore, repair», in which the panellists explain their strategies for the future of reparation.

africologne (13): Marie Yan’s last report “Caged in old visions”
Today’s final essay by Marie Yan marks the end of almost two weeks of thoughtful, sometimes critical reporting from africologneFESTVAL. Despite all her gratitude for the festival’s hospitality, our author highlights a few hard-to-digest contradictions at the end – and leaves the gaze into the future to Ugandan performance poet Kagayi Ngobi.