Lichter der Nacht
Ausbreitungszone
Sula Textor et Pauline Fois ont traduit «Gloria Gloria» de Marcos Caramés-Blanco Tout feu tout flamme : notre première co-traduction
Comment traduire en allemand la virée émancipatrice, retentissante, franche et insolente d’un personnage rendu volontairement ambigu par son auteur ? Dans leur article – notre quatrième sur le thème de la traduction collaborative – Sula Textor et Pauline Fois reviennent sur leur travail à quatre mains. Elles y parlent de monologues intérieurs partagés, de jeux de mots, du dilemme sonorité vs signification, de produits ménagers aux résonances poétiques et du juste dosage de la vulgarité. Un regard passionnant sur l’univers de la cotraduction, même si cette pratique reste très précaire.
Meriam Bousselmi lädt uns ein, «auf Kant und Hegel zu spucken» Gendert das weibliche Genie die ästhetische Praxis?
In ihrem neuen Essay für PLATEFORME denkt die tunesische Forscherin, Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi darüber nach, ob Kunst klar einem Geschlecht zugeordnet werden kann. Eine scharfsinnige, nicht ganz humorfreie Reflexion über jahrhundertealte Strategien des systematischen Unsichtbarmachens, männliche Geniebegriffe in Kunst und Philosophie und ihre eigenen Erfahrungen im deutsch-arabischen Kontext.
A translators’ diary by Annette Bühler-Dietrich and George Bwanika Seremba Translating the Mad Poet
Last summer, the stage play «For My Negativity» by Ugandan performance poet Kagayi Ngobi was shown in Germany for the first time – at the africologne festival in Cologne. At the time, it was jointly translated and surtitled by the German literary scholar Annette Bühler-Dietrich and the Ugandan actor, theatre scholar and playwright George Bwanika Seremba, who lives in exile in Canada. In a two-part translator’s journal for PLATEFORME, the duo reflects on the historical and cultural background of Ngobi’s provocative poetry and the difficulties of an adequate translation into German.
Sula Textor und Pauline Fois haben gemeinsam «Gloria Gloria» von Marcos Caramés-Blanco übersetzt Feuer und Flamme: unsere erste Co-Übersetzung
Wie überträgt man den schrillen Befreiungstrip einer Figur, die vom Autor bewusst uneindeutig gestaltet wurde, ins Deutsche? In ihrem Essay – unserem vierten zum Thema kollaboratives Übersetzen – lassen Sula Textor und Pauline Fois ihre vierhändige Arbeit Revue passieren und sprechen über gemeinsame innere Monologe, Wortwitze, das Dilemma Klang vs. Bedeutung, poetisch klingende Reinigungsmittel und genau dosierte Vulgarität. Ein spannender Einblick in die leider allzu prekäre Welt der Co-Übersetzung.
Meriam Bousselmi nous invite à «cracher sur Kant et Hegel» Le génie féminin genre-t-il la pratique esthétique ?
Dans son nouvel article pour PLATEFORME, la chercheuse, auteure et metteure en scène tunisienne Meriam Bousselmi se demande si l’art peut être clairement genré. Une réflexion perspicace, non dénuée d’humour, sur des stratégies séculaires d’invisibilisation systématique, sur les notions de génie masculin dans l’art et la philosophie, et sur ses propres expériences dans le contexte germano-arabe.
Meriam Bousselmi à propos de l’utilisation de différentes langues sur scène La traduction comme pratique esthétique de la compl(ex)(ic)ité
Dans son dernier article, la chercheuse, auteure et metteuse en scène Meriam Bousselmi conçoit la traduction comme l’expression simultanée de la complicité et de la complexité. En s’appuyant sur différents exemples tirés de la littérature et de la pratique théâtrale, elle mène une réflexion sur les jeux de confusion entre l’original et la traduction. Meriam Bousselmi prend partie pour l’utilisation de différentes langues sur scène, et souligne en même temps les hiérarchies et les mécanismes d’exclusion. Une réflexion esthétique et politique d’une grande actualité.
Kinder machen
Das letzte Mal
Letzte Gewissensbisse vor dem Vergessen
Aphrodisia
Die große Bärin
Un entretien avec Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau et Kornelius Eich Le rhizome de la collaboration
En novembre dernier, la dramaturge québécoise Evelyne de la Chenelière, sa traductrice allemande Gerda Poschmann-Reichenau et le metteur en scène indépendant Kornelius Eich ont passé deux semaines en résidence au Staatstheater Mainz afin de collaborer autour d’un projet scénique. Demain, le 9 décembre 2023, «Le traitement de la nuit», la dernière pièce de théâtre de l’auteure, mise en scène par Eich, sera présentée pour la première fois en langue allemande aux Landungsbrücken de Francfort. A cette double occasion, Frank Weigand s’est entretenu avec le trio. Une longue conversation sur des complicités de longue date, des obsessions thématiques, la traduction comme méthode artistique et des formes de collaboration non-hiérarchiques.
Oma Watt auf Papua
Alles den Bach runter oder Die Kuh 3030
Verirrte Reise. Die heldenhaften Abenteuer einer jungen Frau in Amazonien.
Drissa
Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail commun sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens J. Setz Une pédagogie par la pratique
Dans cette deuxième partie de notre série sur les traductions collaboratives, Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens Setz. Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un mentorat. Au-delà des rôles traditionnels de professeur et d’élève, ils reviennent sur la naissance de leur méthode de travail, réfléchissent aux différences d’expérience et de sensibilité et se déclarent partisans d’une traduction en dialogue permanent – bien qu’inefficace en termes de temps.
L’autrice martiniquaise Françoise Dô nous propose de naviguer au travers des idiomes ORL
Dans son texte poétique écrit pour PLATEFORME, Françoise Dô pose la question de la transmission d’une histoire d’une langue à l’autre et ausculte son propre multilinguisme depuis dans son corps-monde. Comment élancer sa voix au gré des mers et des continents? Comment permettre à sa pensée de faire échos, inondant scène, livre, monde? Selon elle, en ouvrant la bouche.
Erfahrungsberichte Studierender zu einem Semester Theaterübersetzung als kollaborative Praxis Miranda & Dave goes Mannheim!
Im vergangenen Sommersemester veranstaltete Frank Weigand im Rahmen des Gastdozentenprogramms des Deutschen Übersetzerfonds das Blockseminar «Texte im Körper – Texte im Raum: Theaterübersetzung als kollaborative Praxis». Über drei Monate hinweg arbeiteten 16 Studierende mit unterschiedlichen Hintergründen (die meisten ohne jedes übersetzerische Vorwissen) gemeinsam an einer deutschen Übertragung des Textes «Miranda & Dave Begin Again» der queeren kanadischen Dramatikerin Rhiannon Collett. Nach einer ersten Phase der Textarbeit an der Universität zog das Projekt nach sechs Wochen an das Theaterhaus G7, wo im Dialog mit den Schauspieler:innen Samantha Fowler, Vanessa Silva Bauer und Max Wex die endgültige Fassung für eine Szenische Lesung erarbeitet wurde. In zwei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte von Studierenden über ihre Auseinandersetzung mit kulturellem Transfer, Sexismen in der Sprache, Arbeit im Kollektiv und das Gefühl, das Erarbeitete schließlich leibhaftig auf der Bühne zu sehen. Den Anfang machen drei Texte von Chris Sütkardes, Can Cihanbeyli und Eva Bruckner.
Scène 7
Stefanie Gerhold im Interview «Ein guter Theatertext soll herausfordern»
Normalerweise liegt unser Schwerpunkt bei PLATEFORME auf dem deutsch- und französischsprachigen Kontext. Aus aktuellem Anlass machen wir zwei Ausnahmen. Vom 17. bis 19. November präsentiert das Mannheimer Theaterhaus G7 im Rahmen des Festivals «Stück für Stück» in Kooperation mit dem Theaterübersetzungsnetzwerk EURODRAM auch zwei Übersetzungen der Spanisch-Übersetzerinnen Franziska Muche und Stefanie Gerhold. Beim DramatikerInnenfestival im Juni in Graz gaben die beiden im Gespräch mit ihrer Kollegin Lorena Pircher interessante Einblicke in ihre spezifische Praxis. In Absprache mit den Kolleg*innen von EURODRAM präsentieren wir heute das Interview mit Stefanie Gerhold über Schlüsselerlebnisse bei der Berufswahl, die spezifische Offenheit von Theatertexten, unterschiedliche Arbeitsphasen und die Notwendigkeit, die eigene Muttersprache wirklich zu beherrschen – und nicht zuletzt auch über ihre Übertragung von «Himmelweg» von Juan Mayorga.
Sit venia verbo
Autorin Gwendoline Soublin, Übersetzerin Corinna Popp und Regisseur Philipp Jescheck über die DSE von „Und alles“ in Konstanz Geschichten, die Mut machen
In Gwendoline Soublins 2017 entstandenem Jugendstück «Und alles» (Originaltitel «Tout ça Tout ça») sucht eine Gruppe tatkräftiger Kinder inmitten eines Dauerfeuers katastrophaler Weltnachrichten nach ihrem verschwundenen Freund Ehsan, den sie versteckt in einem Bunker vermuten. 2020 erschien der Text in der Anthologie SCÈNE, 2022 wurde er mit dem Deutschen Kindertheaterpreis ausgezeichnet. Anlässlich der deutschen Erstaufführung am Theater Konstanz schickte die PLATEFORME-Redaktion sieben identische Fragen an die Autorin, ihre Übersetzerin Corinna Popp und den Regisseur Philipp Jescheck, die diese unabhängig voneinander beantworteten. Eine Interviewcollage über Herausforderungen, erstaunlich erwachsene Kinder, alternative Arbeitsmodelle im Theaterbetrieb und Hoffnung in der Krise.
Un entretien avec l’auteur dramatique David Paquet «Mon public cible, c’est la personne qui n’est pas convaincue d’aimer le théâtre»
Ce dimanche, le 21 janvier, le théâtre de Heidelberg fêtera la première de la farce activiste de David Paquet, «Le poids des fourmis», dans une mise en scène de Birga Ipsen. Deux adolescents inadaptés tentent en vain d’éveiller la conscience de leurs camarades par rapport au changement climatique et à la destruction de la planète. En décembre, l’auteur québécois s’est entretenu avec son traducteur Frank Weigand au sujet de l’évolution de son œuvre, de son rapport au fait d’être traduit, de son travail intergénérationnel, de la réécriture de classiques du théâtre et de ses futurs projets.
Land am Meer
Eine Selbstauskunft von Gerda Poschmann-Reichenau Autodidaktische Teilzeitübersetzerin
Gerda Poschmann-Reichenau übersetzt seit zwanzig Jahren Theaterstücke – hauptsächlich aus dem Französischen, mit Schwerpunkt auf Québec. Die studierte Theaterwissenschaftlerin mit Nebenfach Französisch ist als Dramaturgin in diesen Beruf «hineingerutscht», hat sich mit den Jahren theoretisch wie praktisch vieles angeeignet und zuletzt literarisches Übersetzen an der Uni gelehrt, ohne es selbst studiert zu haben. Stücke übersetzen ist das, was sie am liebsten macht und am besten kann. Leben aber kann sie vom Übersetzen nicht.
africologne(1) : pour l‘actrice et metteure en scène burkinabè Odile Sankara, le théâtre est un événement social Créer du sens
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques qui réfléchissent sur le potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. La première contribution est signée par Odile Sankara, figure emblématique du théâtre africain. Dans son texte pour PLATEFORME, elle évoque les débuts de sa carrière, la responsabilité qu’elle ressent en tant qu’actrice, son travail théâtral comme résistance et l’importance de trouver des modèles féminins significatifs.
Ein Gespräch mit Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau und Kornelius Eich Rhizomatische Zusammenarbeit
Im vergangenen November verbrachten die Quebecer Dramatikerin Evelyne de la Chenelière, ihre deutsche Übersetzerin Gerda Poschmann-Reichenau und der freie Regisseur Kornelius Eich zwei Wochen im Rahmen einer Residenz am Staatstheater Mainz, um gemeinsam ein szenisches Projekt zu entwickeln. Morgen, am 9.12.2023, feiert Zur Nacht, das neueste Theaterstück der Autorin in der Inszenierung von Eich seine deutschsprachige Premiere in den Frankfurter Landungsbrücken. Aus diesem doppelten Anlass unterhielt sich Frank Weigand mit den dreien über langjährige Komplizenschaft, thematische Obsessionen, Übersetzen als künstlerische Methode und hierarchiefreie Formen der Zusammenarbeit.
Ein Übersetzer*innen-Journal von Annette Bühler-Dietrich und George Bwanika Seremba Den wahnsinnigen Dichter ins Deutsche bringen
Im vergangenen Sommer war das Bühnenstück «For My Negativity» des ugandischen Performance-Poeten Kagayi Ngobi erstmals in Deutschland zu sehen – beim Kölner Festival africologne. Übersetzt und übertitelt wurde es damals gemeinsam von der deutschen Literaturwissenschaftlerin Annette Bühler-Dietrich und dem im kanadischen Exil lebenden ugandischen Schauspieler, Theaterwissenschaftler und Dramatiker George Bwanika Seremba. In einem zweigeteilten Übersetzer*innen-Journal für PLATEFORME reflektieren die beiden über den historischen und kulturellen Hintergrund von Ngobis provokativer politischer Lyrik und über die Schwierigkeiten einer adäquaten Übertragung ins Deutsche.
africologne(2): L’autrice et metteure en scène Eva Doumbia aborde le processus de traduction et la nécessité d’une véritable décolonisation dans le domaine culturel VARIATIONS/TRADUCTIONS (Préalable : Mon JE est celui du doute)
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques, qui réfléchissent au potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. Dans la contribution d’aujourd’hui, la metteuse en scène et autrice d’origine franco-ivoirienne Eva Doumbia s’interroge sur son «identité métisse» et sur la manière dont celle-ci a influencé sa pratique théâtrale, ainsi que sur la transmission d’expériences en tant que contribution à la décolonisation.
Exercice d’admiration : Le Festival International des Femmes Metteuses en scène «Jassad» à Rabat De la Complicité Féministe comme Pratique Esthétique
En octobre 2022, l’auteure et metteuse en scène tunisienne Meriam Bousselmi a été invitée au festival de théâtre «Jassad», qui se déroule à Rabat, au Maroc. Dirigé par les metteuses en scène Asmaa Houri et Naima Zitan, ce festival est dédié exclusivement à la création artistique féminine. C’est dans ce cadre que Meriam Bousselmi a rédigé une série d’articles sur l’atmosphère inédite d’un tel événement et sur sa résonance politique dans le monde arabe. Vous pouvez lire le premier article ici, nous publierons les deux autres en février et mars 2024.
Darwins Erbe
L’écrivain et metteur en scène Guy Régis Jr parle du bilinguisme en Haïti et des conflits qui y sont liés De la Dictature à la Démocratie : le passionnant désir de traduire !
Depuis la Constitution de 1987, Haïti est officiellement un pays bilingue, c’est-á-dire que le créole et le français sont sur un même pied d’égalité. Dans son texte pour PLATEFORME, l’homme de théâtre Guy Régis Jr retrace l’histoire mouvementée et les différents contextes politiques de ce bilinguisme ; il se prononce en faveur d’une cohabitation productive plutôt que de mettre l’accent sur les oppositions.