Ein Interview mit Erol M. Boran, dem Autor der Studie „Die Geschichte des türkisch-deutschen Theaters und Kabaretts – Vier Jahrzehnte Migrantenbühne in der Bundesrepublik (1961-2004)“ Einheimische Kunst
Bereits im Jahr 2004 beendete der Literaturwissenschaftler Erol M. Boran seine Doktorarbeit «Eine Geschichte des türkisch-deutschen Theaters und Kabaretts – Vier Jahrzehnte Migrantenbühne in der Bundesrepublik (1961-2004)», ein bahnbrechendes Dokument, das ein Kapitel bundesdeutscher Theatergeschichte jenseits des offiziellen Kanons erzählt. Obwohl der Text seither zur Standardlektüre zahlreicher Forscher*innen gehört, ist er erst im letzten Herbst – 18 Jahre später – als Buch im Transcript-Verlag erschienen. Frank Weigand sprach mit dem Autor, der mittlerweile in Toronto lebt, über die Entstehungsgeschichte der Studie, die Gründe für die späte Veröffentlichung, biografische Hintergründe und die turbulenten Recherchen.
Nayla Naoufal im Gespräch mit der Künstlerin Émilie Monnet Immersive Klangwelten
Die Indigene Künstlerin Émilie Monnet ist eine der prägenden Figuren der Theaterszene in Québec und Kanada. In wenigen Wochen erscheint ihr Text «Marguerite: Le Feu» in der deutschen Übersetzung von Sonja Finck in der neuesten Ausgabe der Anthologie SCÈNE. Vor rund einem Jahr sprach Émilie Monnet mit der Kulturwissenschaftlerin Nayla Naoufal über ihre Arbeitsweise, die Bedeutung Indigener Sprachen und ihre Recherchen zur Entwicklung dieses Textes.
Die 24 Stunden der Tina Pools auf der Suche nach ihrem Glück
Franziska Baur Die Überführung – Begegnung mit einem Übersetzer
Bei ihren Recherchen für das PLATEFORME-Archiv besuchte Franziska Baur in Paris den Theaterübersetzer Heinz Schwarzinger und sprach mit ihm über den Tag, an dem er den von ihm übertragenen Ödön von Horvath «zurück in die Heimat» brachte.
Exercice d’admiration : Le Festival International des Femmes Metteuses en scène «Jassad» à Rabat De la Complicité Féministe comme Pratique Esthétique
En octobre 2022, l’auteure et metteuse en scène tunisienne Meriam Bousselmi a été invitée au festival de théâtre «Jassad», qui se déroule à Rabat, au Maroc. Dirigé par les metteuses en scène Asmaa Houri et Naima Zitan, ce festival est dédié exclusivement à la création artistique féminine. C’est dans ce cadre que Meriam Bousselmi a rédigé une série d’articles sur l’atmosphère inédite d’un tel événement et sur sa résonance politique dans le monde arabe. Vous pouvez lire le premier article ici, nous publierons les deux autres en février et mars 2024.
Meriam Bousselmi à propos de l’utilisation de différentes langues sur scène La traduction comme pratique esthétique de la compl(ex)(ic)ité
Dans son dernier article, la chercheuse, auteure et metteuse en scène Meriam Bousselmi conçoit la traduction comme l’expression simultanée de la complicité et de la complexité. En s’appuyant sur différents exemples tirés de la littérature et de la pratique théâtrale, elle mène une réflexion sur les jeux de confusion entre l’original et la traduction. Meriam Bousselmi prend partie pour l’utilisation de différentes langues sur scène, et souligne en même temps les hiérarchies et les mécanismes d’exclusion. Une réflexion esthétique et politique d’une grande actualité.
Un entretien avec Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau et Kornelius Eich Le rhizome de la collaboration
En novembre dernier, la dramaturge québécoise Evelyne de la Chenelière, sa traductrice allemande Gerda Poschmann-Reichenau et le metteur en scène indépendant Kornelius Eich ont passé deux semaines en résidence au Staatstheater Mainz afin de collaborer autour d’un projet scénique. Demain, le 9 décembre 2023, «Le traitement de la nuit», la dernière pièce de théâtre de l’auteure, mise en scène par Eich, sera présentée pour la première fois en langue allemande aux Landungsbrücken de Francfort. A cette double occasion, Frank Weigand s’est entretenu avec le trio. Une longue conversation sur des complicités de longue date, des obsessions thématiques, la traduction comme méthode artistique et des formes de collaboration non-hiérarchiques.
Die außerordentliche Ruhe der Dinge
africologne (12): Marie Yan à propos de trois créations collectives dans le festival Représenter et créer dans l’inégalité
Dans son avant-dernier texte sur l’africologneFESTIVAL, Marie Yan se penche sur trois œuvres qui essaient d’établir une collaboration d’égal à égal entre des artistes africain.es et européen.es. Pas toujours avec succès, selon notre auteure.
Magz Barrawasser, Sonja Finck, Olivier Sylvestre et Justus Rothländer parlent de «Guide d‘éducation sexuelle pour le nouveau millénaire» Du désir sans jeux de pouvoir
Dans la pièce jeune public d’Olivier Sylvestre «Guide d‘éducation sexuelle pour le nouveau millénaire», trois adolescent·e·s, So, Ben et Oli découvrent leur propre désir et apprennent à le gérer de manière responsable. Magz Barrawasser met en scène la création allemande de ce texte au Theater der Jungen Welt à Leipzig (première le 16 septembre 2023). En conversation avec Frank Weigand, la metteuse en scène, l’auteur québécois, la traductrice Sonja Finck et le dramaturge Justus Rothländer échangent sur plusieurs questions : l’adaptation à des contextes locaux, l’humour, la sexualité au-delà de la pornographie et les structures consensuelles de collaboration.
Un entretien avec l’éditeur de théâtre Emile Lansman Au service de la francophonie
Emile Lansman est l’un des plus importants éditeurs de théâtre de l’espace francophone. Avec plus de 3000 textes de théâtre publiés depuis 1989, les éditions Lansman, installées en Belgique, représentent toute la diversité de la création théâtrale francophone sur trois continents. Dans un entretien accordé à Frank Weigand à l’automne dernier, Emile Lansman revient sur son parcours. Il évoque la situation particulière des éditeurs de théâtre, sa position par rapport au débat post-colonial et à la politique culturelle française, sans oublier les auteurs qui lui tiennent particulièrement à cœur.
Magz Barrawasser, Sonja Finck, Olivier Sylvestre und Justus Rothländer über «Sexualkunde für das neue Jahrtausend» Begehren ohne Machtspiele
In Olivier Sylvestres Jugendstück «Sexualkunde für das neue Jahrtausend» entdecken die drei Teenager So, Ben und Oli das eigene Begehren und lernen, damit und miteinander verantwortungsvoll umzugehen. Magz Barrawasser inszeniert die deutschsprachige Uraufführung des Textes am Leipziger Theater der Jungen Welt (Premiere: 16.September 2023). Im Interview mit Frank Weigand sprechen die Regisseurin, der Québecer Autor, die Übersetzerin Sonja Finck und der Dramaturg Justus Rothländer über lokales Adaptieren, Humor, Sexualität jenseits von Pornografie und über einvernehmliche Strukturen der Zusammenarbeit.
Ein Gespräch mit Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau und Kornelius Eich Rhizomatische Zusammenarbeit
Im vergangenen November verbrachten die Quebecer Dramatikerin Evelyne de la Chenelière, ihre deutsche Übersetzerin Gerda Poschmann-Reichenau und der freie Regisseur Kornelius Eich zwei Wochen im Rahmen einer Residenz am Staatstheater Mainz, um gemeinsam ein szenisches Projekt zu entwickeln. Morgen, am 9.12.2023, feiert Zur Nacht, das neueste Theaterstück der Autorin in der Inszenierung von Eich seine deutschsprachige Premiere in den Frankfurter Landungsbrücken. Aus diesem doppelten Anlass unterhielt sich Frank Weigand mit den dreien über langjährige Komplizenschaft, thematische Obsessionen, Übersetzen als künstlerische Methode und hierarchiefreie Formen der Zusammenarbeit.
africologne (10): une performance au musée La “Cosmogonie catastrophique” de Zora Snake
Dans son texte d’aujourd’hui, Marie Yan évoque la performance «L’Opéra du Villageois» de Zora Snake et s’entretient avec l’artiste camerounais sur les rituels, les mythes et la restitution.
Miléna Kartowski-Aïach parle de son rapport à l’hébreu Séismes d’une existence juive
L’été dernier, nous avions prévu de commencer une nouvelle série thématique sur l’aspect intime, parfois existentiel, de la traduction et du multilinguisme. Notre première contribution devait venir de Miléna Kartowski-Aïach, chantre, chanteuse, metteure en scène et dramaturge franco-israélienne. Elle avait quitté Paris pour Jérusalem deux ans plus tôt et ne se sentait pas encore totalement chez elle en hébreu. En juillet 2023, elle nous a envoyé un texte poétique sur le désir d’appartenance linguistique et spirituelle. Quelques jours avant la date prévue de sa parution, le 7 octobre, ont eu lieu les attaques terroristes du Hamas sur le sol israélien qui ont déclenché la guerre de Gaza. Dans ces circonstances, il était impossible de publier le texte seul dans sa forme initiale. En février 2024, depuis Paris, Miléna aborde sa situation d’exilée dans un dialogue théâtral avec sa «langue-terre». Aujourd’hui, nous publions enfin les deux textes, complétés par un «interlude» contextuel de l’autrice.
Meriam Bousselmi zur Verwendung unterschiedlicher Sprachen auf der Bühne Übersetzung als ästhetische Praxis der komplexen Kompliz*innenschaft
In ihrem neuesten Essay begreift die Forscherin, Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi Übersetzung als gleichzeitige Äußerung von Kompliz*innenschaft und Komplexität. Anhand unterschiedlicher Beispiele aus Literatur und Theaterpraxis denkt sie über Verwirrspiele zwischen Original und Übersetzung nach, bricht eine Lanze für die Verwendung unterschiedlicher Sprachen auf der Bühne und weist zugleich auf Hierarchien und Ausschlussmechanismen hin. Eine ästhetisch-politische Reflexion, wie sie aktueller kaum sein könnte.
Scène 23
Stickstoff und Düngemittel
Vienne 49
Ich denke an Yu
Nyotaimori
Meriam Bousselmi nous invite à «cracher sur Kant et Hegel» Le génie féminin genre-t-il la pratique esthétique ?
Dans son nouvel article pour PLATEFORME, la chercheuse, auteure et metteure en scène tunisienne Meriam Bousselmi se demande si l’art peut être clairement genré. Une réflexion perspicace, non dénuée d’humour, sur des stratégies séculaires d’invisibilisation systématique, sur les notions de génie masculin dans l’art et la philosophie, et sur ses propres expériences dans le contexte germano-arabe.
Nachrichten aus der Werkstatt Wie eine Theaterübersetzung entsteht
Die Übersetzerin, Autorin und Dozentin Anna Opel reflektiert über ihr laufendes Seminar zum Thema Theaterübersetzen im Studiengang Szenisches Schreiben an der Universität der Künste Berlin. Ein Konzept, das zuverlässig zu einer guten Theaterübersetzung führt, gibt es nicht – alles, was man braucht, ist ein guter Werkzeugkasten.
Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail commun sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens J. Setz Une pédagogie par la pratique
Dans cette deuxième partie de notre série sur les traductions collaboratives, Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens Setz. Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un mentorat. Au-delà des rôles traditionnels de professeur et d’élève, ils reviennent sur la naissance de leur méthode de travail, réfléchissent aux différences d’expérience et de sensibilité et se déclarent partisans d’une traduction en dialogue permanent – bien qu’inefficace en termes de temps.
africologne (6): Marie Yan à propos de «Bikutsi 3000» de Blick Bassy Conte pour les mille prochaines années
Dans son texte sur le deuxième jour d’africologne, notre autrice écrit sur l’univers de l’artiste multidisciplinaire camerounais où l’histoire et le conte ne font qu’un.
Bobby Theodore im Gespräch mit Frank Weigand «Es ist nicht deine Aufgabe, das Stück besser zu machen»
Bobby Theodore lebt und arbeitet im kanadischen Toronto. Nach einem Studium des Szenischen Schreibens an der National Theatre School in Montreal begann er, Theaterstücke aus dem Québecfranzösischen ins Englische zu übersetzen und ist heute einer der profiliertesten Theaterübersetzer in diesem Bereich. Mit Frank Weigand sprach er über kulturelle Unterschiede innerhalb Kanadas, Produktionsstrukturen, überhetzerische Ethik und seine düsteren Zukunftsprognosen für die Zeit nach der Pandemie.
Ein Interview mit Franziska Muche «Ich schätze die Frische eines Textes, der sich mir nach und nach erschließt.»
Normalerweise liegt unser Schwerpunkt bei PLATEFORME auf dem deutsch- und französischsprachigen Kontext. Aus aktuellem Anlass machen wir zwei Ausnahmen. Vom 17. bis 19. November präsentiert das Mannheimer Theaterhaus G7 im Rahmen des Festivals «Stück für Stück» in Kooperation mit dem Theaterübersetzungsnetzwerk EURODRAM auch zwei Übersetzungen der Spanisch-Übersetzerinnen Franziska Muche und Stefanie Gerhold. Beim DramatikerInnenfestival im Juni in Graz gaben die beiden im Gespräch mit ihrer Kollegin Lorena Pircher interessante Einblicke in ihre spezifische Praxis. In Absprache mit den Kolleg*innen von EURODRAM präsentieren wir heute das Interview mit Franziska Muche über «Ich will die Menschen ausroden von der Erde» von María Velasco, über ihren beruflichen Werdegang, Zeitdruck bei der Arbeit, den Austausch mit Autor*innen und das allmähliche Entdecken von Theaterstücken beim Übersetzen.
Fanny Bouquet et Dorothea Arnold parlent de leur traduction à quatre mains de «Penthésilé·e·s» de Marie Dilasser « Il n’existera pas d’autres solutions que nous »
Dans la troisième partie de notre série sur la traduction collective, Fanny Bouquet et Dorothea Arnold décrivent les difficultés de la transposition d’un texte qui subvertit les notions traditionelles du genre, y compris sur le plan linguistique. La réécriture de Kleist par Marie Dilasser, «Penthésilé-e-s», les a confrontées à des défis culturels, éthiques et politiques.
Drei französische Künstlerinnen über das Symposium Primeurs PLUS Von Interkultura- lität, poetischen Erfahrungen und ambivalenter Rezeption
Im November vergangenen Jahres fand das Online-Symposium zur Theaterübersetzung Primeurs PLUS statt, bei dem auch plateforme.de erstmalig vorgestellt wurde. Drei Teilnehmerinnen des Studiengangs «Dramaturgies européennes» der Université de Lorraine, Metz, waren im Rahmen des Seminars «Traduction et Interculturalité» unter der Leitung von Bettina Schuster-Gäb (Dramaturgin, Saarländisches Staatstheater) nicht nur im virtuellen Raum dabei, sondern auch vor Ort in Saarbrücken bei dem analogen Autor:innen- und Übersetzer:innen-Festival Primeurs. Sonja Berg, Céline Poutras und Marie Haerrig sind selbst Theaterschaffende. In drei Kurzessays schlagen sie eine Brücke zwischen den Symposiumsthemen und ihrer eigenen Praxis.
De la Traduction comme Pratique Esthétique Der Titel ist frei übersetzbar
Étant polyglotte, la metteuse en scène, auteure et femme de théâtre Meriam Bousselmi connaît par sa propre expérience le potentiel ludique de la traduction. En tant qu’artiste, elle tente de transformer les nuances, les jeux de mots, les décalages, les erreurs de compréhension et le jeu des différences et des similitudes en une esthétique dramatique. Dans son texte pour PLATEFORME, elle fait le pont entre les phénomènes globaux de traduction et la pratique scénique.
Autorin Gwendoline Soublin, Übersetzerin Corinna Popp und Regisseur Philipp Jescheck über die DSE von „Und alles“ in Konstanz Geschichten, die Mut machen
In Gwendoline Soublins 2017 entstandenem Jugendstück «Und alles» (Originaltitel «Tout ça Tout ça») sucht eine Gruppe tatkräftiger Kinder inmitten eines Dauerfeuers katastrophaler Weltnachrichten nach ihrem verschwundenen Freund Ehsan, den sie versteckt in einem Bunker vermuten. 2020 erschien der Text in der Anthologie SCÈNE, 2022 wurde er mit dem Deutschen Kindertheaterpreis ausgezeichnet. Anlässlich der deutschen Erstaufführung am Theater Konstanz schickte die PLATEFORME-Redaktion sieben identische Fragen an die Autorin, ihre Übersetzerin Corinna Popp und den Regisseur Philipp Jescheck, die diese unabhängig voneinander beantworteten. Eine Interviewcollage über Herausforderungen, erstaunlich erwachsene Kinder, alternative Arbeitsmodelle im Theaterbetrieb und Hoffnung in der Krise.
Un entretien avec l’auteur dramatique David Paquet «Mon public cible, c’est la personne qui n’est pas convaincue d’aimer le théâtre»
Ce dimanche, le 21 janvier, le théâtre de Heidelberg fêtera la première de la farce activiste de David Paquet, «Le poids des fourmis», dans une mise en scène de Birga Ipsen. Deux adolescents inadaptés tentent en vain d’éveiller la conscience de leurs camarades par rapport au changement climatique et à la destruction de la planète. En décembre, l’auteur québécois s’est entretenu avec son traducteur Frank Weigand au sujet de l’évolution de son œuvre, de son rapport au fait d’être traduit, de son travail intergénérationnel, de la réécriture de classiques du théâtre et de ses futurs projets.
Ein Gespräch mit dem Dramatiker David Paquet «Mein Zielpublikum sind Menschen, die nicht überzeugt sind, dass sie Theater mögen»
Am 21. Januar hat David Paquets temporeiche Aktivismus-Farce «Das Gewicht der Ameisen» Premiere am Theater Heidelberg, in der Inszenierung von Birga Ipsen. Darin versuchen zwei jugendliche Außenseiter vergeblich, das Bewusstsein ihrer Mitschüler*innen für den Klimawandel und die Zerstörung des Planeten zu wecken. Im Dezember sprach der Québecer Autor mit seinem Übersetzer Frank Weigand über Entwicklungen in seinem Werk, sein Verhältnis zum Übersetzt-Werden, generationenübergreifendes Arbeiten, das Überschreiben von Theaterklassikern und seine Zukunftspläne.
Ein Gespräch zwischen der Dramaturgin Leila Etheridge, dem Übersetzer Claudius Lünstedt und dem Regisseur Tim Egloff Das beängstigende Ausmaß von Grenzüberschreitungen
Am Theater Osnabrück läuft derzeit die Deutschsprachige Erstaufführung von «Auf dem Rasen», ein nicht zuletzt durch die jüngsten Ereignisse in Europa hochbrisantes Stück des guineischen Dramatikers Hakim Bah.
Eine Selbstauskunft von Gerda Poschmann-Reichenau Autodidaktische Teilzeitübersetzerin
Gerda Poschmann-Reichenau übersetzt seit zwanzig Jahren Theaterstücke – hauptsächlich aus dem Französischen, mit Schwerpunkt auf Québec. Die studierte Theaterwissenschaftlerin mit Nebenfach Französisch ist als Dramaturgin in diesen Beruf «hineingerutscht», hat sich mit den Jahren theoretisch wie praktisch vieles angeeignet und zuletzt literarisches Übersetzen an der Uni gelehrt, ohne es selbst studiert zu haben. Stücke übersetzen ist das, was sie am liebsten macht und am besten kann. Leben aber kann sie vom Übersetzen nicht.
africologne (9): le cinquième jour du festival Violence et résistance : exploration d’un “et”
Deux débats (pas toujours réussis) et la première européenne de l’adaptation théâtrale du roman de Mohamed Mbougar Sarr, «Terre Ceinte», dans une mise en scène du Burkinabè Aristide Tarnagda. Marie Yan analyse les approches à la thématique «Violence et résistance» au sein du festival africologne.
André Hansen über seine erste Theaterübersetzung: Marine Bachelot Nguyens «Schatten und Lippen» Zwiespältige Sichtbarkeit
André Hansen ist besonders als Übersetzer literarischer Prosatexte aus dem Französischen bekannt – für seine Zusammenarbeit mit Lena Müller an den Romanen von Nicolas Mathieu – und vor allem für seine großartige Übertragung von Mahir Guvens «Zwei Brüder». Für den von Lisa Wegener und Charlotte Bomy herausgegebenen Band «Surf durch undefiniertes Gelände» übersetzte er sein erstes (explizit queeres) Theaterstück. Wieviel Übersetzen auch mit (Sprach-)Politik zu tun hat, erzählt er in diesem Text.
africologne (12): Marie Yan über drei künstlerische Kollektivarbeiten Repräsentieren und künstlerisch Arbeiten unter ungleichen Vorzeichen
In ihrem vorletzten Text über das africologneFESTIVAL beleuchtet Marie Yan drei Arbeiten, die sich um eine Zusammenarbeit auf Augenhöhe zwischen afrikanischen und europäischen Künstler*innen bemühen. Nicht immer mit Erfolg, wie unsere Autorin findet.
Ein Gespräch mit Silvia Berutti-Ronelt „Vom Theaterübersetzen allein kann man nicht leben“
Silvia Berutti-Ronelt wurde in Wien geboren, lebt aber seit mehreren Jahrzehnten in Frankreich und Belgien. Mit unterschiedlichen Arbeitspartner:innen übersetzt sie Theaterstücke sowohl aus dem Deutschen ins Französische als auch umgekehrt. Mit Frank Weigand sprach sie über ihren Weg zum Beruf der Theaterübersetzerin, verschiedene Formen der Kollaboration, Tipps für Berufsanfänger:innen und über das Dramenlesungsprojekt «Les Lundis en coulisse», das sie seit über fünf Jahren in Belgien organisiert.
Mira Lina Simon Welche Geschichten erzählt uns eine Datenbank? – Phänomene des Theaterübersetzens
Mira Lina Simon über ihre persönlichen Gründe für die Mitarbeit am PLATEFORME-Archiv, Datensätze, lückenhafte Excel-Tabellen und überraschende statistische Erkenntnisse.
12 ans de traduction collaborative Tel Sisyphe entre deux chaises
Dans les quatre prochains articles, nous nous pencherons sur les formes de traduction collaborative. Nous commençons aujourd’hui par Leyla-Claire Rabih et Frank Weigand qui, dans leur texte, reviennent sur plus d’une décennie de collaboration en tant que traducteur.ice.s et éditeur.ice.s de l’anthologie SCÈNE. Pour PLATEFORME, le duo évoque les défis culturels, esthétiques et éthiques et décrit comment ils ont peu à peu, par tâtonnement, développé une sorte de méthodologie.
12 Jahre übersetzerischer Kollaboration Sisyphos zwischen den Stühlen
In den kommenden vier Beträgen beschäftigen wir uns mit Formen der kollaborativen Übersetzung. Den Anfang machen Leyla-Claire Rabih und Frank Weigand, die in ihrem Text auf mehr als ein Jahrzehnt Kollaboration als Übersetzer*innen und Herausgeber*innen der Anthologie SCÈNE zurückblicken. Für PLATEFORME berichten sie von kulturellen, ästhetischen und ethischen Herausforderungen und beschreiben, wie sie nach und nach im «trial&error»-Verfahren eine Art Methodik entwickelten.
Ein Interview mit Andreas Jandl „Wenn Texte sich über Sprachgrenzen hinwegbewegen, können sie das auch über Identitätsgrenzen.“
Andreas Jandl ist einer der profiliertesten deutschen Übersetzer aus dem Französischen und Englischen und äußerst aktiv in Lehre und Verbandsarbeit. Letztes Jahr wurde er für sein Schaffen mit dem Eugen-Hemlé-Preis ausgezeichnet. Im PLATEFORME-Archiv sind 24 seiner Dramenübersetzungen erfasst. Mit Frank Weigand sprach er über seinen Werdegang, die ungebrochene Liebe zur Bühne, identitätspolitische Diskussionen, Netzwerke und die Frage, wie sich übersetzerisches Handwerk vermitteln lässt.
Pınar Karabulut im Gespräch mit Nina Rühmeier So viel Macht über die Poesie des Textes!
Die Regisseurin Pınar Karabulut wuchs als Kind türkischer Eltern zweisprachig in Mönchengladbach auf. Heute arbeitet sie an Theatern und Opernhäusern in Deutschland, Österreich und der Schweiz. Aktuell inszeniert sie »Richard Drei. Miteilungen der Ministerin der Hölle«, eine Shakespeare-Überschreibung der Autorin Katja Brunner, die am 23. April am Schauspiel Köln zur Uraufführung kommt. Ein Gespräch über das Verhältnis zwischen Regie und Übersetzung.
Zwei Rückblicke: Drei Tage «Primeurs Plus» und eine immer noch notwendige Debatte WIR?
Migration, Rassismus, Dekolonialisierung – Themen, die das deutsche Stadttheater schon lange diskutiert – doch was ändert sich tatsächlich? Was der (subjektive) Vergleich eines aktuellen Symposiums mit einer 11 Jahre zurückliegenden Konferenz an den Tag bringt.