Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail commun sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens J. Setz Une pédagogie par la pratique
Dans cette deuxième partie de notre série sur les traductions collaboratives, Antoine Palévody et Jean-Louis Besson parlent de leur travail sur la pièce «Vereinte Nationen» de Clemens Setz. Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un mentorat. Au-delà des rôles traditionnels de professeur et d’élève, ils reviennent sur la naissance de leur méthode de travail, réfléchissent aux différences d’expérience et de sensibilité et se déclarent partisans d’une traduction en dialogue permanent – bien qu’inefficace en termes de temps.
Antoine Palévody und Jean-Louis Besson über die gemeinsame Arbeit an dem Stück «Vereinte Nationen» von Clemens J. Setz Praktische Pädagogik
Im zweiten Teil unserer Reihe zum Thema übersetzerische Kollaborationen sprechen Antoine Palévody und Jean-Louis Besson über ihre Arbeit an dem Stück «Vereinte Nationen» von dem österreichischen Dramatiker und Romancier Clemens J. Setz im Rahmen eines Mentoratsprojekts. Jenseits traditioneller Lehrer-Schüler-Rollen beschreiben sie die Entwicklung ihrer Arbeitsmethode, reflektieren über Erfahrungsunterschiede und unterschiedliche Sensibilitäten und brechen eine Lanze für das zeitlich ineffiziente Übersetzen im ständigen Dialog.
Bären / Louise
Jean-Louis Marie
Louis-Charles Sirjacq
Louise Dupré
Marie-Louise Mumbu
Un entretien avec Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau et Kornelius Eich Le rhizome de la collaboration
En novembre dernier, la dramaturge québécoise Evelyne de la Chenelière, sa traductrice allemande Gerda Poschmann-Reichenau et le metteur en scène indépendant Kornelius Eich ont passé deux semaines en résidence au Staatstheater Mainz afin de collaborer autour d’un projet scénique. Demain, le 9 décembre 2023, «Le traitement de la nuit», la dernière pièce de théâtre de l’auteure, mise en scène par Eich, sera présentée pour la première fois en langue allemande aux Landungsbrücken de Francfort. A cette double occasion, Frank Weigand s’est entretenu avec le trio. Une longue conversation sur des complicités de longue date, des obsessions thématiques, la traduction comme méthode artistique et des formes de collaboration non-hiérarchiques.
Meriam Bousselmi à propos de l’utilisation de différentes langues sur scène La traduction comme pratique esthétique de la compl(ex)(ic)ité
Dans son dernier article, la chercheuse, auteure et metteuse en scène Meriam Bousselmi conçoit la traduction comme l’expression simultanée de la complicité et de la complexité. En s’appuyant sur différents exemples tirés de la littérature et de la pratique théâtrale, elle mène une réflexion sur les jeux de confusion entre l’original et la traduction. Meriam Bousselmi prend partie pour l’utilisation de différentes langues sur scène, et souligne en même temps les hiérarchies et les mécanismes d’exclusion. Une réflexion esthétique et politique d’une grande actualité.
Magz Barrawasser, Sonja Finck, Olivier Sylvestre et Justus Rothländer parlent de «Guide d‘éducation sexuelle pour le nouveau millénaire» Du désir sans jeux de pouvoir
Dans la pièce jeune public d’Olivier Sylvestre «Guide d‘éducation sexuelle pour le nouveau millénaire», trois adolescent·e·s, So, Ben et Oli découvrent leur propre désir et apprennent à le gérer de manière responsable. Magz Barrawasser met en scène la création allemande de ce texte au Theater der Jungen Welt à Leipzig (première le 16 septembre 2023). En conversation avec Frank Weigand, la metteuse en scène, l’auteur québécois, la traductrice Sonja Finck et le dramaturge Justus Rothländer échangent sur plusieurs questions : l’adaptation à des contextes locaux, l’humour, la sexualité au-delà de la pornographie et les structures consensuelles de collaboration.
Miléna Kartowski-Aïach parle de son rapport à l’hébreu Séismes d’une existence juive
L’été dernier, nous avions prévu de commencer une nouvelle série thématique sur l’aspect intime, parfois existentiel, de la traduction et du multilinguisme. Notre première contribution devait venir de Miléna Kartowski-Aïach, chantre, chanteuse, metteure en scène et dramaturge franco-israélienne. Elle avait quitté Paris pour Jérusalem deux ans plus tôt et ne se sentait pas encore totalement chez elle en hébreu. En juillet 2023, elle nous a envoyé un texte poétique sur le désir d’appartenance linguistique et spirituelle. Quelques jours avant la date prévue de sa parution, le 7 octobre, ont eu lieu les attaques terroristes du Hamas sur le sol israélien qui ont déclenché la guerre de Gaza. Dans ces circonstances, il était impossible de publier le texte seul dans sa forme initiale. En février 2024, depuis Paris, Miléna aborde sa situation d’exilée dans un dialogue théâtral avec sa «langue-terre». Aujourd’hui, nous publions enfin les deux textes, complétés par un «interlude» contextuel de l’autrice.
Un entretien avec l’éditeur de théâtre Emile Lansman Au service de la francophonie
Emile Lansman est l’un des plus importants éditeurs de théâtre de l’espace francophone. Avec plus de 3000 textes de théâtre publiés depuis 1989, les éditions Lansman, installées en Belgique, représentent toute la diversité de la création théâtrale francophone sur trois continents. Dans un entretien accordé à Frank Weigand à l’automne dernier, Emile Lansman revient sur son parcours. Il évoque la situation particulière des éditeurs de théâtre, sa position par rapport au débat post-colonial et à la politique culturelle française, sans oublier les auteurs qui lui tiennent particulièrement à cœur.
africologne(2): L’autrice et metteure en scène Eva Doumbia aborde le processus de traduction et la nécessité d’une véritable décolonisation dans le domaine culturel VARIATIONS/TRADUCTIONS (Préalable : Mon JE est celui du doute)
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques, qui réfléchissent au potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. Dans la contribution d’aujourd’hui, la metteuse en scène et autrice d’origine franco-ivoirienne Eva Doumbia s’interroge sur son «identité métisse» et sur la manière dont celle-ci a influencé sa pratique théâtrale, ainsi que sur la transmission d’expériences en tant que contribution à la décolonisation.
Sophie Andrée Fusek, Mathilde Sobottke et Magali Jourdan s’entretiennent avec Julie Tirard Traduire le théâtre d‘Elfriede Jelinek
Dans la sixième partie de notre série «traduction collaborative», nous nous penchons sur une autrice dont la polyphonie et les jeux de langage ont déjà mis au défi de nombreux traducteur.ices : Elfriede Jelinek. Julie Tirard s’entretient avec Sophie Andrée Fusek et le duo Mathilde Sobottke et Magali Jourdan sur la musicalité, les glissements de sens et le brouillage des frontières entre les genres dans les textes théâtraux de la lauréate du prix Nobel 2004.
12 ans de traduction collaborative Tel Sisyphe entre deux chaises
Dans les quatre prochains articles, nous nous pencherons sur les formes de traduction collaborative. Nous commençons aujourd’hui par Leyla-Claire Rabih et Frank Weigand qui, dans leur texte, reviennent sur plus d’une décennie de collaboration en tant que traducteur.ice.s et éditeur.ice.s de l’anthologie SCÈNE. Pour PLATEFORME, le duo évoque les défis culturels, esthétiques et éthiques et décrit comment ils ont peu à peu, par tâtonnement, développé une sorte de méthodologie.
Fanny Bouquet et Dorothea Arnold parlent de leur traduction à quatre mains de «Penthésilé·e·s» de Marie Dilasser « Il n’existera pas d’autres solutions que nous »
Dans la troisième partie de notre série sur la traduction collective, Fanny Bouquet et Dorothea Arnold décrivent les difficultés de la transposition d’un texte qui subvertit les notions traditionelles du genre, y compris sur le plan linguistique. La réécriture de Kleist par Marie Dilasser, «Penthésilé-e-s», les a confrontées à des défis culturels, éthiques et politiques.
Un entretien avec l’auteur dramatique David Paquet «Mon public cible, c’est la personne qui n’est pas convaincue d’aimer le théâtre»
Ce dimanche, le 21 janvier, le théâtre de Heidelberg fêtera la première de la farce activiste de David Paquet, «Le poids des fourmis», dans une mise en scène de Birga Ipsen. Deux adolescents inadaptés tentent en vain d’éveiller la conscience de leurs camarades par rapport au changement climatique et à la destruction de la planète. En décembre, l’auteur québécois s’est entretenu avec son traducteur Frank Weigand au sujet de l’évolution de son œuvre, de son rapport au fait d’être traduit, de son travail intergénérationnel, de la réécriture de classiques du théâtre et de ses futurs projets.
De la Traduction comme Pratique Esthétique Der Titel ist frei übersetzbar
Étant polyglotte, la metteuse en scène, auteure et femme de théâtre Meriam Bousselmi connaît par sa propre expérience le potentiel ludique de la traduction. En tant qu’artiste, elle tente de transformer les nuances, les jeux de mots, les décalages, les erreurs de compréhension et le jeu des différences et des similitudes en une esthétique dramatique. Dans son texte pour PLATEFORME, elle fait le pont entre les phénomènes globaux de traduction et la pratique scénique.
Sula Textor et Pauline Fois ont traduit «Gloria Gloria» de Marcos Caramés-Blanco Tout feu tout flamme : notre première co-traduction
Comment traduire en allemand la virée émancipatrice, retentissante, franche et insolente d’un personnage rendu volontairement ambigu par son auteur ? Dans leur article – notre quatrième sur le thème de la traduction collaborative – Sula Textor et Pauline Fois reviennent sur leur travail à quatre mains. Elles y parlent de monologues intérieurs partagés, de jeux de mots, du dilemme sonorité vs signification, de produits ménagers aux résonances poétiques et du juste dosage de la vulgarité. Un regard passionnant sur l’univers de la cotraduction, même si cette pratique reste très précaire.
Exercice d’admiration : Le Festival International des Femmes Metteuses en scène «Jassad» à Rabat De la Complicité Féministe comme Pratique Esthétique
En octobre 2022, l’auteure et metteuse en scène tunisienne Meriam Bousselmi a été invitée au festival de théâtre «Jassad», qui se déroule à Rabat, au Maroc. Dirigé par les metteuses en scène Asmaa Houri et Naima Zitan, ce festival est dédié exclusivement à la création artistique féminine. C’est dans ce cadre que Meriam Bousselmi a rédigé une série d’articles sur l’atmosphère inédite d’un tel événement et sur sa résonance politique dans le monde arabe. Vous pouvez lire le premier article ici, nous publierons les deux autres en février et mars 2024.
Meriam Bousselmi nous invite à «cracher sur Kant et Hegel» Le génie féminin genre-t-il la pratique esthétique ?
Dans son nouvel article pour PLATEFORME, la chercheuse, auteure et metteure en scène tunisienne Meriam Bousselmi se demande si l’art peut être clairement genré. Une réflexion perspicace, non dénuée d’humour, sur des stratégies séculaires d’invisibilisation systématique, sur les notions de génie masculin dans l’art et la philosophie, et sur ses propres expériences dans le contexte germano-arabe.
Laura Tirandaz parle de son travail de traductrice Traduire Forough Farrokhzâd
Notre prochaine série thématique portera sur l’aspect intime, parfois existentiel, de la traduction et du multilinguisme. Nous avons interrogé plusieurs artistes qui vivent et travaillent dans et entre plusieurs langues sur leur rapport aux différentes formes de signification et d’expression. Nous commençons aujourd’hui avec la dramaturge et poétesse Laura Tirandaz, qui a traduit en français, en collaboration avec son père, deux recueils de la poétesse iranienne Forough Farrokhzâd. Un texte sur le plaisir de l’invisibilité, la traduction comme (ré-)écriture et la littérature comme lien avec le pays de sa famille.
Ian De Toffoli sur la transculturalité inévitable des auteur.rices luxembourgeois.es Sur le concept de l’écrivain transfrontalier
Au début de sa carrière littéraire, l’auteur dramatique Ian De Toffoli a été confronté à la question de savoir dans laquelle des trois langues nationales il fallait désormais écrire. Il a rédigé pour PLATEFORME un essai mi-biographique mi-linguistique sur le phénomène complexe de l’interculturalité d’un pays qui est, par la force des choses, dans un dialogue constant avec les normes linguistiques et les scènes littéraires de ses voisins culturellement dominants que sont l’Allemagne et la France, et sur le potentiel artistique d’un écart par rapport à ces normes nationales.
africologne (6): Marie Yan à propos de «Bikutsi 3000» de Blick Bassy Conte pour les mille prochaines années
Dans son texte sur le deuxième jour d’africologne, notre autrice écrit sur l’univers de l’artiste multidisciplinaire camerounais où l’histoire et le conte ne font qu’un.
africologne(4): Le chorégraphe Raphael Moussa Hillebrand à propos de l’art comme critique ou comme confortation du pouvoir Messagers et messagères de la révolution
En coopération avec le festival africologne, nous présentons quatre essais d’artistes africain.e.s et afro-diasporiques qui réfléchissent sur le potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. Dans sa contribution, le chorégraphe Raphael Moussa Hillebrand, fils d’une Allemande blanche et d’un père malien ayant grandi à Berlin, se situe dans la filiation des militants des droits de l’homme comme Martin Luther King et Malcolm X et décrit son art comme une lutte anticapitaliste et antiraciste, en danger perpétuel d’être récupérée par la culture dominante.
L’artiste québécoise multidisciplinaire Émilie Monnet parle du réapprentissage de la langue autochtone anishinaabemowin Un acte d’amour et de résistance
Émilie Monnet est la fille d’une Anishinaabée et d’un Français. Dans sa famille, elle n’a jamais appris l’anishinaabemowin, la langue de la nation autochtone de sa mère, car la pratique des traditions autochtones a longtemps été réprimée au Canada. Dans ses textes et ses performances, la langue anishinaabemowin évoque une approche différente au monde et un lien avec la culture perdue de ses ancêtres. Pour PLATEFORME, elle parle de la difficulté d’apprendre une langue traditionnellement transmise à l’oral et de la signification politique et personnelle de cette réappropriation.
Une piécette de Julie Tirard sur la difficile (!) traduction en français du mot « sister » Make your point, Schwester!
Julie Tirard traduit « en féministe » des textes féministes. Une approche dont elle a déjà pu parler dans différents articles ainsi que dans un podcast. Revenant, pour PLATEFORME, sur une difficulté de traduction rencontrée il y a peu, elle s’interroge dans cette piécette (auto)fictionnelle pleine d’autodérision sur les limites de sa posture et le risque d’aller un peu trop loin…
L’écrivain et metteur en scène Guy Régis Jr parle du bilinguisme en Haïti et des conflits qui y sont liés De la Dictature à la Démocratie : le passionnant désir de traduire !
Depuis la Constitution de 1987, Haïti est officiellement un pays bilingue, c’est-á-dire que le créole et le français sont sur un même pied d’égalité. Dans son texte pour PLATEFORME, l’homme de théâtre Guy Régis Jr retrace l’histoire mouvementée et les différents contextes politiques de ce bilinguisme ; il se prononce en faveur d’une cohabitation productive plutôt que de mettre l’accent sur les oppositions.
L’autrice martiniquaise Françoise Dô nous propose de naviguer au travers des idiomes ORL
Dans son texte poétique écrit pour PLATEFORME, Françoise Dô pose la question de la transmission d’une histoire d’une langue à l’autre et ausculte son propre multilinguisme depuis dans son corps-monde. Comment élancer sa voix au gré des mers et des continents? Comment permettre à sa pensée de faire échos, inondant scène, livre, monde? Selon elle, en ouvrant la bouche.
africologne(1) : pour l‘actrice et metteure en scène burkinabè Odile Sankara, le théâtre est un événement social Créer du sens
En coopération avec le festival africologne, nous vous présentons une série de quatre articles rédigés par des artistes africain.e.s et afro-diasporiques qui réfléchissent sur le potentiel de résistance de leur travail théâtral tout en portant un regard critique sur les rapports de pouvoir postcoloniaux. La première contribution est signée par Odile Sankara, figure emblématique du théâtre africain. Dans son texte pour PLATEFORME, elle évoque les débuts de sa carrière, la responsabilité qu’elle ressent en tant qu’actrice, son travail théâtral comme résistance et l’importance de trouver des modèles féminins significatifs.
Wie sich Theaterübersetzen unterrichten lässt Texte, die es auf die Bühne schaffen
Anstatt Techniken oder sprachliche Regeln zu vermitteln, sensibilisiert Jean-Louis Besson in seinen Workshops für die Materialität von Theatersprache. Rhythmus, Atem und Mündlichkeit machen oft die Bühnentauglichkeit von Texten aus. In einem umfangreichen Essay beschreibt der französische Theaterwissenschaftler, Dramaturg und Übersetzer, wie er seine Teilnehmenden einlädt, ihr subjektives Empfinden zu kultivieren, und warum sprachliche «Treue» für ihn kein Kriterium für eine gelungene Theaterübersetzung ist.
La Révolution #1 – Wir schaffen das schon
Ein Interview mit Erol M. Boran, dem Autor der Studie „Die Geschichte des türkisch-deutschen Theaters und Kabaretts – Vier Jahrzehnte Migrantenbühne in der Bundesrepublik (1961-2004)“ Einheimische Kunst
Bereits im Jahr 2004 beendete der Literaturwissenschaftler Erol M. Boran seine Doktorarbeit «Eine Geschichte des türkisch-deutschen Theaters und Kabaretts – Vier Jahrzehnte Migrantenbühne in der Bundesrepublik (1961-2004)», ein bahnbrechendes Dokument, das ein Kapitel bundesdeutscher Theatergeschichte jenseits des offiziellen Kanons erzählt. Obwohl der Text seither zur Standardlektüre zahlreicher Forscher*innen gehört, ist er erst im letzten Herbst – 18 Jahre später – als Buch im Transcript-Verlag erschienen. Frank Weigand sprach mit dem Autor, der mittlerweile in Toronto lebt, über die Entstehungsgeschichte der Studie, die Gründe für die späte Veröffentlichung, biografische Hintergründe und die turbulenten Recherchen.
De la théorie à la pratique (et inversement) : quelques questions sur l’image du traducteur
africologne (12): Marie Yan à propos de trois créations collectives dans le festival Représenter et créer dans l’inégalité
Dans son avant-dernier texte sur l’africologneFESTIVAL, Marie Yan se penche sur trois œuvres qui essaient d’établir une collaboration d’égal à égal entre des artistes africain.es et européen.es. Pas toujours avec succès, selon notre auteure.
Ein Gespräch mit Evelyne de la Chenelière, Gerda Poschmann-Reichenau und Kornelius Eich Rhizomatische Zusammenarbeit
Im vergangenen November verbrachten die Quebecer Dramatikerin Evelyne de la Chenelière, ihre deutsche Übersetzerin Gerda Poschmann-Reichenau und der freie Regisseur Kornelius Eich zwei Wochen im Rahmen einer Residenz am Staatstheater Mainz, um gemeinsam ein szenisches Projekt zu entwickeln. Morgen, am 9.12.2023, feiert Zur Nacht, das neueste Theaterstück der Autorin in der Inszenierung von Eich seine deutschsprachige Premiere in den Frankfurter Landungsbrücken. Aus diesem doppelten Anlass unterhielt sich Frank Weigand mit den dreien über langjährige Komplizenschaft, thematische Obsessionen, Übersetzen als künstlerische Methode und hierarchiefreie Formen der Zusammenarbeit.
Die zweisprachig arbeitende Schauspielerin Lucie Zelger über das Spielen als Übersetzung Zwischen Himmel und Erde
Aufgewachsen als Tochter einer Deutschen und eines französischsprachigen Schweizers in Genf erlebte Lucie Zelger bereits ihre Kinderspiele im Sommerurlaub als Akt der Übersetzung. Bei ihrer Schauspielspielausbildung lernte sie durch den Dozenten Michel Deutsch die Texte von Heiner Müller kennen und begriff schnell, dass zwischen einer französischen und einer deutschen Spielweise ein großer, vor allem körperlicher Unterschied bestand. Mittlerweile steht sie in beiden Sprachen auf der Bühne und auch vor der Kamera. In ihrem Text für PLATEFORME spricht sie über das Spielen als Übersetzung, über unterschiedliche Arten von Körperlichkeit und über prägende Begegnungen in ihrer Karriere.
africologne (9): le cinquième jour du festival Violence et résistance : exploration d’un “et”
Deux débats (pas toujours réussis) et la première européenne de l’adaptation théâtrale du roman de Mohamed Mbougar Sarr, «Terre Ceinte», dans une mise en scène du Burkinabè Aristide Tarnagda. Marie Yan analyse les approches à la thématique «Violence et résistance» au sein du festival africologne.
Sophie Andrée Fusek, Mathilde Sobottke und Magali Jourdan im Gespräch mit Julie Tirard Elfriede Jelineks Theater übersetzen
Im sechsten Teil unserer Reihe «kollaboratives Übersetzen» widmen wir uns einer Autorin, deren Vielstimmigkeit und Sprachspielerei schon zahlreiche Übersetzer*innen herausgefordert hat: Elfriede Jelinek. Julie Tirard spricht mit Sophie Andrée Fusek und dem Duo Mathilde Sobottke und Magali Jourdan über Musikalität, Bedeutungsverschiebungen und das Verwischen von Genre- und Gendergrenzen in den Theatertexten der Nobelpreisträgerin von 2004.
Die belgische Regisseurin, Schauspielerin und Autorin Suzanne Émond über kulturelle Unterschiede in der Theaterpraxis Hat man einen Akzent, wenn man in einem Land inszeniert, das nicht das eigene ist?
2018 inszenierte Suzanne Émond den Text «Der Reservist» ihres Landsmanns Thomas Depryck am Deutschen Theater Berlin mit Schauspieler:innen des Ensembles. Anlässlich der Wiederaufnahme der Produktion am Theater Unterm Dach macht sie sich Gedanken über unterschiedliche Arbeitsweisen, sprachbedingte Unterschiede in Spiel und Inszenierung und darüber, dass Theater im Grunde immer Anpassung und Übersetzung bedeutet.
Dedier de Neck
Lisa Skwirblies wirft einen kritischen Blick auf die deutschsprachige Theaterwissenschaft Lässt sich die wissenschaftliche Lehre dekolonisieren?
Während die deutschsprachige Theater- und Kulturszene (und hier insbesondere aktivistische BIPoC-Künstler:innen) in den letzten zehn Jahren verstärkt die Auseinandersetzung mit der deutschen Kolonialgeschichte auf den Bühnen verhandelt und sich mit deren Kolonialität auseinandergesetzt haben, bleibt die deutschsprachige Theaterwissenschaft hingegen auffallend still und vermeintlich «neutral».
Die vielfachen Übersetzungen von George Sands „Gabriel“ sind Zeichen einer Wiederentdeckung durch den deutschen Kulturbetrieb. Zu Recht, findet Yasmine Salimi Der Schmerz des binären Geschlechts
Der Dialogroman «Gabriel» von George Sand ist eine beeindruckende Genderstudie aus dem 19. Jahrhundert. In der Übersetzung von Yasmine Salimi feierte das Theaterstück kürzlich Premiere am Badischen Staatstheater Karlsruhe. Da dieser besondere Text in Deutschland erst vor Kurzem von Feuilleton, Theatern und Verlagen wiederentdeckt wurde, wurden zeitgleich mehrere deutsche Übersetzungen beauftragt und angefertigt.
Ian De Toffoli über die zwangsläufige Transkulturalität luxemburger Autor*innen Vom Konzept des grenzüberschreitenden Schriftstellers
Zu Beginn seiner literarischen Karriere war der luxemburger Dramatiker Ian De Toffoli mit der Frage konfrontiert, in welcher der drei Landessprachen er nun schreiben sollte. Über das komplexe Phänomen der Interkulturalität in einem Land, das sich zwangsläufig im ständigen Dialog mit den Sprachnormen und Literaturszenen seiner kulturell dominanten Nachbarn Deutschland und Frankreich befindet und das künstlerische Potenzial einer Abweichung von diesen nationalen Standards hat er für PLATEFORME einen halb biografischen, halb sprachwissenschaftlichen Essay verfasst.
Zwei Rückblicke: Drei Tage «Primeurs Plus» und eine immer noch notwendige Debatte WIR?
Migration, Rassismus, Dekolonialisierung – Themen, die das deutsche Stadttheater schon lange diskutiert – doch was ändert sich tatsächlich? Was der (subjektive) Vergleich eines aktuellen Symposiums mit einer 11 Jahre zurückliegenden Konferenz an den Tag bringt.
africologne (10): une performance au musée La “Cosmogonie catastrophique” de Zora Snake
Dans son texte d’aujourd’hui, Marie Yan évoque la performance «L’Opéra du Villageois» de Zora Snake et s’entretient avec l’artiste camerounais sur les rituels, les mythes et la restitution.
Magz Barrawasser, Sonja Finck, Olivier Sylvestre und Justus Rothländer über «Sexualkunde für das neue Jahrtausend» Begehren ohne Machtspiele
In Olivier Sylvestres Jugendstück «Sexualkunde für das neue Jahrtausend» entdecken die drei Teenager So, Ben und Oli das eigene Begehren und lernen, damit und miteinander verantwortungsvoll umzugehen. Magz Barrawasser inszeniert die deutschsprachige Uraufführung des Textes am Leipziger Theater der Jungen Welt (Premiere: 16.September 2023). Im Interview mit Frank Weigand sprechen die Regisseurin, der Québecer Autor, die Übersetzerin Sonja Finck und der Dramaturg Justus Rothländer über lokales Adaptieren, Humor, Sexualität jenseits von Pornografie und über einvernehmliche Strukturen der Zusammenarbeit.
Lara Wenzel über den kürzlich erschienenen Sammelband «Theater-wissenschaft postkolonial/ dekolonial» Zur Dekolonisierung von Theater und Universität
Zwischen Aktivismus und Akademie bietet der Sammelband «Theaterwissenschaft postkolonial/dekolonial» (transcript) eine zunächst kritische Bestandsaufnahme. Wie Antisemitismus und Postkolonialismus, die Gewalt der Shoah und der Kolonialherrschaft, ohne in Konkurrenz oder Vergleich gegenübergestellt zu werden, be- und aufgearbeitet werden können, beantwortet der Band allerdings nicht.
Impressionen von einem Workshop beim Festival euro-scene Leipzig Theaterübersetzen im Kollektiv
Im vergangenen November leiteten Leyla-Claire Rabih und Frank Weigand im Rahmen des Festivals euro-scene Leipzig den Workshop «Spielmaterial übersetzen», eine Initiative des Bureau du Théâtre et de la Danse des Institut français Deutschland. Auf der Grundlage von Textbausteinen ihres aktuellen Performanceprojekts OST, in deutscher, französischer und arabischer Sprache, führten sie erfahrene Übersetzer*innen und Teilnehmende aus unterschiedlichen Studiengängen der Universität Leipzig in das sprachübergreifende Übersetzen für die Bühne ein. Für PLATEFORME berichten die Translations-Dozentinnen Henrike Rohrlack und Mathilde Massuard, die sich unversehens als Teilnehmerinnen wiederfanden, von ihren Erfahrungen. Im zweiten Teil dieses Beitrags spricht die Theaterwissenschaftsstudentin Elisa Wenzel im Interview mit Alessa Haug über künstlerische Freiheit und Herausforderungen beim Übersetzen im Kollektiv.
„Ich würde mir wünschen, dass die Schweine die Macht übernehmen.“ Von Menschen und Tieren
Regisseurin Charlotte Sofia Garraway und Dramaturgin Isabel Stahl im Gespräch mit der Übersetzerin Corinna Popp über die Deutschsprachige Erstaufführung von Gewondoline Soublins «Pig Boy 1986 – 2358. Replay der Menschwerdung» am Theater Plauen-Zwickau.
africologne(4): Der Choreograf Raphael Moussa Hillebrand über machtkritische und machterhaltende Kunst Messenger der Revolution
In Kooperation mit dem africologneFESTIVAL präsentieren wir vier Essays afrikanischer und afrodiasporischer Künstler*innen, die über das widerständige Potenzial ihrer Theaterarbeit reflektieren und gleichzeitig kritisch auf postkoloniale Machtverhältnisse blicken. In seinem Beitrag beruft sich der als Sohn einer weißen Deutschen und eines malischen Vaters in Berlin aufgewachsene Choreograf Raphael Moussa Hillebrand auf Menschenrechtsaktivisten wie Martin Luther King und Malcolm X und beschreibt seine Kunst als antikapitalistischen, antirassistischen Kampf, der stets Gefahr läuft, vom Mainstream vereinnahmt zu werden.
africologne(2): Die Autorin und Regisseurin Eva Doumbia über Übersetzungsprozesse und die Notwendigkeit einer tatsächlichen Dekolonialisierung im Kulturbereich VARIATIONEN/ÜBERSETZUNGEN (Vorbedingung: Mein ICH ist das des Zweifels)
In Kooperation mit dem africologneFESTIVAL präsentieren wir vier Essays afrikanischer und afro-diasporischer Künstler*innen, die über das widerständige Potenzial ihrer Theaterarbeit reflektieren und gleichzeitig kritisch auf postkoloniale Machtverhältnisse blicken. In ihrem Text reflektiert die Regisseurin und Autorin mit franko-ivorischen Wurzeln Eva Doumbia über ihre identité métisse und wie diese ihre Theaterpraxis beeinflusst hat, sowie über die Weitergabe von Erfahrungen als Beitrag zur Dekolonialisierung.
Der zweite Tag des «Primeurs Plus» – Symposiums 2023 Sagbares und Unsagbares
Am zweiten Tag des Online-Symposiums «Primeurs PLUS» gab es Gelegenheit, Gesprächsrunden zu zwei ebenso unterschiedlichen wie komplexen Themen zu erleben: Über den Entstehungs-, Übersetzungs- und Inszenierungsprozess des Theatertextes «Pisten», von Penda Diouf, der unter anderem den von der deutschen Kolonialmacht verübten Genozid an den Herero und Nama thematisiert, sprachen Frank Weigand und Lisa Wegener mit (fast) allen beteiligten Künstler*innen. Eine weitere Runde widmete sich verschiedenen Aspekten von Lehre, Theorie und Infrastruktur des Theaterübersetzens im deutsch- sowie im französischsprachigen Raum.
Kampfhunde
Gespräch eines Hundes mit seinem Herrn über die Notwendigkeit, seine Freunde zu beissen
Hamlet. Der Tag der Morde
Billy (brüllende Tage)
Ein Minidrama von Julie Tirard über die Tücken der Übersetzung des Wortes »sister« ins Französische Make your point, Schwester!
Julie Tirard übersetzt ganz bewusst aus einer feministischen Perspektive und hat diesen Arbeitsansatz bereits in mehreren Artikeln und einem Podcast reflektiert. Angesichts eines übersetzerischen Problems aus jüngster Zeit hinterfragt sie nun selbstironisch die Grenzen dieser Haltung und die Gefahr, über das Ziel hinauszuschießen. Für PLATEFORME hat sie darüber ein (auto-)fiktionales Minidrama verfasst.
Inside Georges
Zungenspiel der Felsenhunde
Acht Euro die Stunde
Die Morde der jüdischen Prinzessin
Sexualkunde für das neue Jahrtausend
Die Störenfriede
Unter W@sser
Einfach das Ende der Welt
Eine Stunde Ruhe
Thomas Depryck
Jean-Claude Grumberg
Michel Deutsch
Denise Engelbrecht
Laurent Gaudé
Claude Ponti
Rémi De Vos
Noëlle Renaude
Rébecca Déraspe
Sina de Malafosse
Claire Rengade
Pauline Peyrade
Frédérique Desfossez
Marie Desplechin
Alvaro García de Zúñiga
Guillaume Lapierre-Desnoyers
Delphine Hecquet
Alain de Neck
Surf durch undefiniertes Gelände
Claude Prin
Habib Dembélé
Agnès Desfosses
Lucie Depauw
Aude Bourrier
Emmanuelle Destremau
Jean-Denis Beaudoin
Claude d’Anna
Camille de Toledo
Emanuelle Delle Piane
Evelyne de la Chenelière
Claude Morand
Jean Debefve
Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre
Natacha de Pontcharra
Pierre Bourgeade
Aristide Tarnagda
Ian De Toffoli
Denise Bonal
Denys Arcand
Jean-Claude Carrière
Baufehler oder Die Bedeutung von Garten, Blumen, Sonne, Sommer und Liebe für Menschen und Leute
Das sprechende Tier
Familienbande
Ich denke an Yu
Als ob es regnen würde
Hinter der Fassade
Ein Übersetzer*innen-Journal von Annette Bühler-Dietrich und George Bwanika Seremba Den wahnsinnigen Dichter ins Deutsche bringen
Im vergangenen Sommer war das Bühnenstück «For My Negativity» des ugandischen Performance-Poeten Kagayi Ngobi erstmals in Deutschland zu sehen – beim Kölner Festival africologne. Übersetzt und übertitelt wurde es damals gemeinsam von der deutschen Literaturwissenschaftlerin Annette Bühler-Dietrich und dem im kanadischen Exil lebenden ugandischen Schauspieler, Theaterwissenschaftler und Dramatiker George Bwanika Seremba. In einem zweigeteilten Übersetzer*innen-Journal für PLATEFORME reflektieren die beiden über den historischen und kulturellen Hintergrund von Ngobis provokativer politischer Lyrik und über die Schwierigkeiten einer adäquaten Übertragung ins Deutsche.
Geheime Leidenschaften, Morde im April
Tom auf dem Lande
Surf durch undefiniertes Gelände
Die singende Schildkröte
Die Rede an die Tiere
Schönheit ade
Die Anatomiestunde
Dekompressionskammer. Kriegsszenarium und Fünfsternesuiten
Jojo am Rande der Welt
Der Reisende
Meriam Bousselmi zur Verwendung unterschiedlicher Sprachen auf der Bühne Übersetzung als ästhetische Praxis der komplexen Kompliz*innenschaft
In ihrem neuesten Essay begreift die Forscherin, Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi Übersetzung als gleichzeitige Äußerung von Kompliz*innenschaft und Komplexität. Anhand unterschiedlicher Beispiele aus Literatur und Theaterpraxis denkt sie über Verwirrspiele zwischen Original und Übersetzung nach, bricht eine Lanze für die Verwendung unterschiedlicher Sprachen auf der Bühne und weist zugleich auf Hierarchien und Ausschlussmechanismen hin. Eine ästhetisch-politische Reflexion, wie sie aktueller kaum sein könnte.
Pinguinwalzer
Meriam Bousselmi lädt uns ein, «auf Kant und Hegel zu spucken» Gendert das weibliche Genie die ästhetische Praxis?
In ihrem neuen Essay für PLATEFORME denkt die tunesische Forscherin, Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi darüber nach, ob Kunst klar einem Geschlecht zugeordnet werden kann. Eine scharfsinnige, nicht ganz humorfreie Reflexion über jahrhundertealte Strategien des systematischen Unsichtbarmachens, männliche Geniebegriffe in Kunst und Philosophie und ihre eigenen Erfahrungen im deutsch-arabischen Kontext.
Ela zum Winkel Das Theater von nebenan: von deutsch-französischen Theaterbeziehungen
Trotz der geografischen Nähe zwischen Deutschland und Frankreich scheint sich das Wissen über die Vielfalt der jeweils anderen Theaterlandschaft in Grenzen zu halten. Woran liegt das? In ihrem Hintergrundtext begibt sich die Schauspielerin und Übersetzerin Ela zum Winkel auf die Suche nach kulturellen Unterschieden und nationalen Stereotypen.
Erfahrungsberichte Studierender zu einem Semester Theaterübersetzung als kollaborative Praxis Miranda & Dave goes Mannheim! Teil II
Im vergangenen Sommersemester veranstaltete Frank Weigand im Rahmen des Gastdozentenprogramms des Deutschen Übersetzerfonds das Blockseminar «Texte im Körper – Texte im Raum: Theaterübersetzung als kollaborative Praxis». Über drei Monate hinweg arbeiteten 16 Studierende mit unterschiedlichen Hintergründen (die meisten ohne jedes übersetzerische Vorwissen) gemeinsam an einer deutschen Übertragung des Textes «Miranda & Dave Begin Again» von der queeren kanadischen Dramatikerin Rhiannon Collett. Nach einer ersten Phase der Textarbeit an der Universität zog das Projekt nach sechs Wochen an das Theaterhaus G7, wo im Dialog mit den Schauspieler:innen Samantha Fowler, Vanessa Silva Bauer und Max Wex die endgültige Textfassung für eine Szenische Lesung erarbeitet wurde.
Diesmal mit Erfahrungsberichten von Viktoria Becker, Emily Fabricius und Rebekka Langhans.
Ein Gespräch mit der Regisseur*in Berfin Orman „Für mich ist die Welt mehrsprachig“
In ihrem Theatertext «Der Sturz der Kometen und der Kosmonauten» schickt Marina Skalova ein russisches Vater-Tochter-Paar auf eine Odyssee durch die Trümmer der Sowjetunion, die schließlich auf einem weit entfernten Planeten endet. Die junge Regisseur*in Berfin Orman inszeniert das Stück nun in der Garage des Thalia Theater Gaußstraße. Mit Frank Weigand, der den Text gemeinsam mit der Autorin ins Deutsche übertragen hat, spricht die erklärte transnationale Künstler*in über ihren Inszenierungsansatz, die persönliche und politische Affinität zu dem Stück, über den Umgang mit Machtstrukturen und über Netzwerkprojekte und Inszenierungsvorhaben in Deutschland und in der Türkei.
Open House
Das ferne Land
Erfahrungsberichte Studierender zu einem Semester Theaterübersetzung als kollaborative Praxis Miranda & Dave goes Mannheim!
Im vergangenen Sommersemester veranstaltete Frank Weigand im Rahmen des Gastdozentenprogramms des Deutschen Übersetzerfonds das Blockseminar «Texte im Körper – Texte im Raum: Theaterübersetzung als kollaborative Praxis». Über drei Monate hinweg arbeiteten 16 Studierende mit unterschiedlichen Hintergründen (die meisten ohne jedes übersetzerische Vorwissen) gemeinsam an einer deutschen Übertragung des Textes «Miranda & Dave Begin Again» der queeren kanadischen Dramatikerin Rhiannon Collett. Nach einer ersten Phase der Textarbeit an der Universität zog das Projekt nach sechs Wochen an das Theaterhaus G7, wo im Dialog mit den Schauspieler:innen Samantha Fowler, Vanessa Silva Bauer und Max Wex die endgültige Fassung für eine Szenische Lesung erarbeitet wurde. In zwei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte von Studierenden über ihre Auseinandersetzung mit kulturellem Transfer, Sexismen in der Sprache, Arbeit im Kollektiv und das Gefühl, das Erarbeitete schließlich leibhaftig auf der Bühne zu sehen. Den Anfang machen drei Texte von Chris Sütkardes, Can Cihanbeyli und Eva Bruckner.
Drei französische Künstlerinnen über das Symposium Primeurs PLUS Von Interkultura- lität, poetischen Erfahrungen und ambivalenter Rezeption
Im November vergangenen Jahres fand das Online-Symposium zur Theaterübersetzung Primeurs PLUS statt, bei dem auch plateforme.de erstmalig vorgestellt wurde. Drei Teilnehmerinnen des Studiengangs «Dramaturgies européennes» der Université de Lorraine, Metz, waren im Rahmen des Seminars «Traduction et Interculturalité» unter der Leitung von Bettina Schuster-Gäb (Dramaturgin, Saarländisches Staatstheater) nicht nur im virtuellen Raum dabei, sondern auch vor Ort in Saarbrücken bei dem analogen Autor:innen- und Übersetzer:innen-Festival Primeurs. Sonja Berg, Céline Poutras und Marie Haerrig sind selbst Theaterschaffende. In drei Kurzessays schlagen sie eine Brücke zwischen den Symposiumsthemen und ihrer eigenen Praxis.
Ein Interview mit der Regisseurin Sarah Kurze zu ihrer aktuellen Inszenierung von David Paquets »Feuersturm« Detektivarbeit
Um drei Generationen einer monströs dysfunktionalen Familie geht es in der Tragikomödie «Feuersturm» des québecer Dramatikers David Paquet. Nach fast zwei Jahren pandemiebedingter Verschiebungen erlebt Sarah Kurzes deutschsprachige Uraufführung des Textes am 7. Juni 2022 ihre Premiere am Theater Konstanz. Mit Frank Weigand sprach die Regisseurin über erste Leseeindrücke, ihren Inszenierungsansatz, den Umgang mit übersetzten Texten und ihren Wunsch nach mehr Dialog im deutschen Stadttheatersystem.
Antoine Palévody über Diskrepanzen zwischen Handwerk und Reflexion sowie seine Schwierigkeiten mit dem «Übersetzerimage» Von der Theorie zur Praxis (und umgekehrt)
Anders als in Deutschland gibt es in Frankreich eine Fülle theoretischer Ansätze und Abhandlungen zur Theaterübersetzung – die jedoch teilweise eher von philosophischem als von arbeitspraktischem Nutzen sind. Über seinen persönlichen Umgang mit dieser Diskrepanz und den Versuch, eine eigene übersetzerische Haltung zu entwickeln, schreibt der junge Theaterwissenschaftler und Theaterübersetzer Antoine Palévody.
Bobby Theodore im Gespräch mit Frank Weigand «Es ist nicht deine Aufgabe, das Stück besser zu machen»
Bobby Theodore lebt und arbeitet im kanadischen Toronto. Nach einem Studium des Szenischen Schreibens an der National Theatre School in Montreal begann er, Theaterstücke aus dem Québecfranzösischen ins Englische zu übersetzen und ist heute einer der profiliertesten Theaterübersetzer in diesem Bereich. Mit Frank Weigand sprach er über kulturelle Unterschiede innerhalb Kanadas, Produktionsstrukturen, überhetzerische Ethik und seine düsteren Zukunftsprognosen für die Zeit nach der Pandemie.
Klaus Gronau über seine Karriere als Übersetzer französischer Gegenwartsdramatik Produktive Kreuzworträtsel
Als Dramaturg und Übersetzer trug Klaus Gronau jahrelang entscheidend zur Bekanntmachung französischsprachiger Dramatik in Deutschland bei. Dramatiker:innen wie Michel Azama, Noëlle Renaude und Copi verdanken ihm ihre ersten Schritte auf deutschsprachigen Bühnen. In seinem Text für PLATEFORME spricht er über seinen Weg von der Universität ans Theater, die Zusammenarbeit mit Autor:innen und Verlagen, Übersetzungsschwierigkeiten und Netzwerke und nimmt wehmütig Abschied von einem «geliebten, aber doch recht zeitaufwändigen Hobby».
Geschwister im Leerlauf
Leopold von Verschuer im Gespräch mit Frank Weigand «Ein Text, der mir zu viel erzählt, macht mich nervös»
Leopold von Verschuer ist Schauspieler, Regisseur und Theaterübersetzer – und nicht zuletzt seit 1993 die deutsche Stimme und der deutsche Körper des französisch-schweizer Ausnahmedramatikers Valère Novarina. Im Gespräch mit Frank Weigand erzählt er davon, wie er durch die Begegnung mit Novarina erst zum Übersetzer wurde, was Bühnentexte von Prosa unterscheidet und wie er sich als weißer Übersetzer in der aktuellen Debatte um Repräsentation und Legitimation im Übersetzer:innenberuf positioniert.
Ein Gespräch mit der franko-rumänischen Theatermacherin und Autorin Alexandra Badea «Ich behaupte nicht, dass ich die absolute Wahrheit besitze»
Vor wenigen Wochen erschien im Verlag der Autoren Alexandra Badeas Trilogie «Aus dem Schatten». Darin rollt die Autorin Verbrechen aus der französischen Kolonialvergangenheit auf und beschäftigt sich mit intergenerationellen Traumata. In ihrer eigenen Inszenierung wurde die Trilogie am Pariser Théâtre de la Colline und beim Festival d’Avignon gezeigt. Der erste Teil, «Thiaroye» wurde soeben mit dem Autor*innenpreis des Saarbrücker Festivals Primeurs ausgezeichnet. Mit ihrem Übersetzer Frank Weigand sprach Alexandra Badea über Entwicklungen in ihrem Schreiben, Zeugenschaft, fehlende Erzählungen, ihr schwieriges Verhältnis zur rumänischen Sprache und ihre Haltung zum Übersetzt-Werden.
Leyla-Claire Rabih Übersetzen und Inszenieren: eine gleiche Geste
Als Übersetzerin und Regisseurin bewegt sich Leyla-Claire Rabih seit über 20 Jahren zwischen dem deutschen und dem französischen Theatersystem hin und her. Daher betrachtet sie ihre Tätigkeit stets als Vermittlung zwischen unterschiedlichen Kontexten – ohne jedoch deren Unterschiede zu nivellieren.
Laura Tirandaz über ihre Arbeit als Übersetzerin Forough Farrokhzâd übersetzen
In unserer nächsten thematischen Reihe soll es um den intimen, manchmal auch existenziellen Aspekt von Übersetzung und Mehrsprachigkeit gehen. Wir haben mehrere Künstler*innen, die in und zwischen mehreren Sprachen leben und arbeiten, nach ihrem Verhältnis zu unterschiedlichen Bedeutungs- und Ausdrucksformen befragt. Den Anfang macht heute die Dramatikerin und Lyrikerin Laura Tirandaz, die gemeinsam mit ihrem Vater zwei Gedichtbände der iranischen Dichterin Forough Farrokhzâd ins Französische übertrug. Ein Text über die Freude an der Unsichtbarkeit, das Übersetzen als Nachdichtung und die literarische Annäherung an das Land ihrer Familie.
Sula Textor und Pauline Fois haben gemeinsam «Gloria Gloria» von Marcos Caramés-Blanco übersetzt Feuer und Flamme: unsere erste Co-Übersetzung
Wie überträgt man den schrillen Befreiungstrip einer Figur, die vom Autor bewusst uneindeutig gestaltet wurde, ins Deutsche? In ihrem Essay – unserem vierten zum Thema kollaboratives Übersetzen – lassen Sula Textor und Pauline Fois ihre vierhändige Arbeit Revue passieren und sprechen über gemeinsame innere Monologe, Wortwitze, das Dilemma Klang vs. Bedeutung, poetisch klingende Reinigungsmittel und genau dosierte Vulgarität. Ein spannender Einblick in die leider allzu prekäre Welt der Co-Übersetzung.
Latifa Djerbi im Gespräch mit Ela zum Winkel «Ich finde es wichtig, nicht die Herkunft, sondern die Menschen in den Vordergrund zu stellen»
Latifa Djerbi, Autorin, Schauspielerin und Leiterin der Theatercompagnie Les Faiseurs de Rêves, kam in Frankreich als Kind tunesischer Einwanderer:innen zur Welt. Heute lebt und arbeitet sie in der Schweiz. Im Interview spricht sie über ihr Stück «La danse des affranchies», über Freiheit, Identität und Vorurteile, das Schreiben für die Bühne und die Schwierigkeiten der Übersetzung.
Der Dramatiker Akın Emanuel Şipal im Gespräch mit Catherine Mazellier-Lajarrige Die Sprachräume lüften
Im Interview mit der Übersetzerin Catherine Mazellier-Lajarrige spricht Akım Emanuel Şipal unter anderem über sein Stück «Mutter Vater Land», das Übersetzen, die Weitergabe zwischen Generationen, Leitfiguren für seinen künstlerischen Werdegang, die Rezeption türkischer Kultur in Europa und Deutschland und über Zeitsprünge und assoziative Verfahren. Ein Gastbeitrag des deutschsprachigen Komitees von Eurodram, dem europaweiten Netzwerk für Theaterübersetzung, das «Mutter Vater Land» in seine Stückauswahl 2022 wählte.
Ein Interview mit Franziska Muche «Ich schätze die Frische eines Textes, der sich mir nach und nach erschließt.»
Normalerweise liegt unser Schwerpunkt bei PLATEFORME auf dem deutsch- und französischsprachigen Kontext. Aus aktuellem Anlass machen wir zwei Ausnahmen. Vom 17. bis 19. November präsentiert das Mannheimer Theaterhaus G7 im Rahmen des Festivals «Stück für Stück» in Kooperation mit dem Theaterübersetzungsnetzwerk EURODRAM auch zwei Übersetzungen der Spanisch-Übersetzerinnen Franziska Muche und Stefanie Gerhold. Beim DramatikerInnenfestival im Juni in Graz gaben die beiden im Gespräch mit ihrer Kollegin Lorena Pircher interessante Einblicke in ihre spezifische Praxis. In Absprache mit den Kolleg*innen von EURODRAM präsentieren wir heute das Interview mit Franziska Muche über «Ich will die Menschen ausroden von der Erde» von María Velasco, über ihren beruflichen Werdegang, Zeitdruck bei der Arbeit, den Austausch mit Autor*innen und das allmähliche Entdecken von Theaterstücken beim Übersetzen.
Polyfonie, Community und kollektive Wut Internationale Queere Dramatik
Mit «Surf durch undefiniertes Gelände» ist eine Sammlung internationaler Dramatik in deutscher Übersetzung erschienen, die sich queeren Realitäten und Utopien widmet: Neun Stücke reiben sich an dem, was queeres Theater sein kann und wie es sich übersetzen lässt.
Alle Kritiker sind sich einig
Das Liebeselixier
Ein Gespräch zwischen der Dramaturgin Leila Etheridge, dem Übersetzer Claudius Lünstedt und dem Regisseur Tim Egloff Das beängstigende Ausmaß von Grenzüberschreitungen
Am Theater Osnabrück läuft derzeit die Deutschsprachige Erstaufführung von «Auf dem Rasen», ein nicht zuletzt durch die jüngsten Ereignisse in Europa hochbrisantes Stück des guineischen Dramatikers Hakim Bah.
Ein Gespräch mit dem Dramatiker David Paquet «Mein Zielpublikum sind Menschen, die nicht überzeugt sind, dass sie Theater mögen»
Am 21. Januar hat David Paquets temporeiche Aktivismus-Farce «Das Gewicht der Ameisen» Premiere am Theater Heidelberg, in der Inszenierung von Birga Ipsen. Darin versuchen zwei jugendliche Außenseiter vergeblich, das Bewusstsein ihrer Mitschüler*innen für den Klimawandel und die Zerstörung des Planeten zu wecken. Im Dezember sprach der Québecer Autor mit seinem Übersetzer Frank Weigand über Entwicklungen in seinem Werk, sein Verhältnis zum Übersetzt-Werden, generationenübergreifendes Arbeiten, das Überschreiben von Theaterklassikern und seine Zukunftspläne.
Autorin Gwendoline Soublin, Übersetzerin Corinna Popp und Regisseur Philipp Jescheck über die DSE von „Und alles“ in Konstanz Geschichten, die Mut machen
In Gwendoline Soublins 2017 entstandenem Jugendstück «Und alles» (Originaltitel «Tout ça Tout ça») sucht eine Gruppe tatkräftiger Kinder inmitten eines Dauerfeuers katastrophaler Weltnachrichten nach ihrem verschwundenen Freund Ehsan, den sie versteckt in einem Bunker vermuten. 2020 erschien der Text in der Anthologie SCÈNE, 2022 wurde er mit dem Deutschen Kindertheaterpreis ausgezeichnet. Anlässlich der deutschen Erstaufführung am Theater Konstanz schickte die PLATEFORME-Redaktion sieben identische Fragen an die Autorin, ihre Übersetzerin Corinna Popp und den Regisseur Philipp Jescheck, die diese unabhängig voneinander beantworteten. Eine Interviewcollage über Herausforderungen, erstaunlich erwachsene Kinder, alternative Arbeitsmodelle im Theaterbetrieb und Hoffnung in der Krise.
Die Krankheit Tod
Die Schokoladendramen
africologne (3): A history of Kagayi Ngobi’s poem «For my negativity» «Nothing has changed that much»
In cooperation with the africologneFESTIVAL we present a series of four essays by African and Afro-diasporic artists who reflect on their performance work as an act of resistance and at the same time take a critical look at postcolonial power relations. In his contribution, the Ugandan poet Kagayi Ngobi, who will present his spoken word performance For my negativity during the festival, describes how dangerous life can be for a political poet in his home country – and how he finally abandoned his law studies to dedicate himself to a precarious existence as a poet.
Das Lächeln des toten Mädchens
Die lieben Eltern
Polly
Ein Gespräch mit der litauischen Übersetzerin Akvilé Melkunaité »Leute können sich verstehen, ohne ihre Unterschiede zu vergessen.«
Durch eine Kette von Zufällen und Begegnungen wurde Akvilé Melkunaité zu einer der wichtigsten litauischen Theaterübersetzerinnen ihrer Generation. Mit Frank Weigand sprach sie über ihren Werdegang, kulturelle Unterschiede auf dem Theater, ihren Umgang mit prekären Arbeitsbedingungen und ihre Hoffnung auf ein Ende des Kriegs in der gefährlich nahen Ukraine.
Der dritte Tag des Symposiums «Primeurs PLUS» 2023 Die Lücken im Archiv
Der dritte Tag des festivalbegleitenden Online-Symposiums «Primeurs Plus» gehört drei Theatermacherinnen, einem Musiker und Philosophen und einem vielseitigen Theatermann, und bietet ihnen Raum zum gegenseitigen Kennenlernen, dem Vorstellen ihrer jeweiligen künstlerischen Arbeiten und dem Austausch über Strategien im Umgang mit überwiegend weiß geprägten Institutionen.
In der ersten Runde treffen Eva Doumbia, Marine Bachelot Nguyen und Aline Benecke aufeinander, moderiert wird das Gespräch von Melmun Bajarchuu vom Festivalteam. In der zweiten Runde spricht die Regisseurin Leyla-Claire Rabih mit Frederik «Torch» Hahn und Guy Régis Jr.
Der Übersetzer, Schauspieler und Regisseur Sébastien Jacobi über seine Arbeit an „Gabriel“ von George Sand Kollateralschaden: Geschlecht!
Die Texte der französischen Schriftstellerin George Sand (1804-1876) wurden nur selten ins Deutsche übersetzt. Sie schrieb rasante, filmreife Dialoge und setzte lange ausgedehnte Monologe wie Textflächen dazwischen. Dazu mischte sie lange argumentierende Dialoge mit brutalen Aktionen und absurden Szenen, die an einen Tarantino-Film erinnern. Überhaupt ist ihre Literatur idealer Filmstoff. Nahezu unerklärlich, dass es nicht schon mehrere Verfilmungen ihrer Werke gibt.
Das Schlangennest
Cheech oder Die Männer von Chrysler sind in der Stadt
Mira Lina Simon Welche Geschichten erzählt uns eine Datenbank? – Phänomene des Theaterübersetzens
Mira Lina Simon über ihre persönlichen Gründe für die Mitarbeit am PLATEFORME-Archiv, Datensätze, lückenhafte Excel-Tabellen und überraschende statistische Erkenntnisse.
Inka Neubert, Regisseurin und Ko-Leiterin des Theaterhaus G7, im Gespräch mit Frank Weigand „Wir machen nur Texte, die uns interessieren“
Im vergangenen Jahr wurde das Mannheimer Theaterhaus G7 für sein herausragendes künstlerisches Programm mit dem Theaterpreis des Bundes ausgezeichnet. Neben partizipativen Formaten und einer bewussten Einwirkung in das umliegende Viertel und in die Stadt hinein zeichnet besonders die hohe Dichte an Gegenwartsdramatik den Spielplan des kleinen Hauses aus – und davon ein bedeutender Prozentsatz in deutscher Übersetzung. Ko-Leiterin Inka Neubert sprach mit Frank Weigand über Entscheidungsprozesse, politische Texte aus dem Ausland, Inszenierungsansätze und die Frage nach der stärkeren Einbindung von Übersetzenden.
Auf der einen Seite weint der Auerhahn auf der anderen versinkt das Sofa
Eine Mordswut im Hals
Vom Geschlecht der Frauen als Schlachtfeld
Entladungen
Die 24 Stunden der Tina Pools auf der Suche nach ihrem Glück
Der Weg zum Haus
So eine Lust zu Killen im Mund
Erzuli Dahomey, Göttin der Liebe
Über der Ebene
Die letzte Nacht der Welt
Und vor mir die Welt
africologne (13): Marie Yan’s last report “Caged in old visions”
Today’s final essay by Marie Yan marks the end of almost two weeks of thoughtful, sometimes critical reporting from africologneFESTVAL. Despite all her gratitude for the festival’s hospitality, our author highlights a few hard-to-digest contradictions at the end – and leaves the gaze into the future to Ugandan performance poet Kagayi Ngobi.
Entlastung
Claudius Lünstedt im Gespräch mit Frank Weigand «Übersetzen ist wie das Skelettieren, das Offenlegen eines Textes und seiner Dramaturgie»
Anlässlich der Deutschlandpremiere seiner Übersetzung des Textes «Auf dem Rasen» von dem guineischen Dramatiker Hakim Bah am Theater Osnabrück am 29. Januar sprach der Theaterautor und Übersetzer mit Frank Weigand über die beglückende Erfahrung des Übersetzens, schwer nachvollziehbare Besetzungsprobleme am deutschen Stadttheater und seine Erfahrungen als Dozent für Szenisches Schreiben an der Berliner Universität der Künste.
Sechs Perspektiven auf das Übersetzen für Theater Werkstattgespräche
Gemeinsam mit ihrem Schweizer Kollegen Lou Lepori leitete Lydia Dimitrow im vergangenen Herbst erstmals einen Workshop zur Theaterübersetzung im Château de Lavigny in der Nähe von Lausanne. In einem Einleitungstext und mehreren Kurzinterviews versammelt sie für PLATEFORME unterschiedliche Perspektiven auf theaterübersetzerische Arbeit.
Fanny Bouquet und Dorothea Arnold über ihre gemeinsame Übertragung von Marie Dilassers «Penthésilé·e·s» „Es werden keine anderen Lösungen da sein als wir“
Über die Schwierigkeiten der Übertragung eines Textes, der traditionelle Geschlechterrollen auch sprachlich aushebelt, schreiben Fanny Bouquet und Dorothea Arnold im dritten Teil unserer Reihe über kollektives Übersetzen. Marie Dilassers Kleist-Überschreibung «Penthésilé·e·s» stellte die beiden vor kulturelle, ethische und politische Herausforderungen.
Corinna Popp im Gespräch mit dem französischen Übersetzer Éloi Recoing Brecht, Vitez und die Comédie-Française: 30 Jahre danach
Éloi Recoing, Theaterübersetzer aus dem Deutschen und Norwegischen, arbeitete in den 1980er Jahren eng mit dem Regisseur Antoine Vitez zusammen und übersetzte 1989 für dessen legendäre Inszenierung an der Comédie-Française «Leben des Galilei» von Bertolt Brecht. 30 Jahre danach wurde dieselbe Übersetzung auf derselben Bühne von Éric Ruf neu inszeniert. Sie ist in der Spielzeit 2022/23 an der Comédie-Française zu sehen.
Der Autor und Regisseur Guy Régis Jr über Zweisprachigkeit auf Haiti und die damit verbundenen Konflikte Von der Diktatur zur Demokratie: vom spannenden Bedürfnis nach Übersetzung
Seit der Verfassung von 1987 ist Haiti offiziell ein zweisprachiges Land, in dem Kreol und Französisch gleichberechtigt sind. In seinem Text für PLATEFORME zeichnet der Theatermacher Guy Régis Jr die bewegte Geschichte und die unterschiedlichen politischen Kontexte dieser Zweisprachigkeit nach und spricht sich für ein produktives Miteinander aus, anstatt die Gegensätze zu betonen.
africologne (9): Marie Yan über den fünften Festivaltag Gewalt und Widerstand: Untersuchung eines “und”
Zwei (nicht immer geglückte) Diskussionen und die europäische Uraufführung der Theaterfassung von Mohamed Mbougar Sarrs Djihadismusroman «Terre Ceinte» in der Inszenierung von Aristide Tarnagda aus Ouagadougou. Marie Yan über den Themenkomplex «Gewalt und Widerstand» bei africologne.
Ein Gespräch mit Silvia Berutti-Ronelt „Vom Theaterübersetzen allein kann man nicht leben“
Silvia Berutti-Ronelt wurde in Wien geboren, lebt aber seit mehreren Jahrzehnten in Frankreich und Belgien. Mit unterschiedlichen Arbeitspartner:innen übersetzt sie Theaterstücke sowohl aus dem Deutschen ins Französische als auch umgekehrt. Mit Frank Weigand sprach sie über ihren Weg zum Beruf der Theaterübersetzerin, verschiedene Formen der Kollaboration, Tipps für Berufsanfänger:innen und über das Dramenlesungsprojekt «Les Lundis en coulisse», das sie seit über fünf Jahren in Belgien organisiert.
Ein Gespräch mit der Übersetzerin, Dramaturgin und Doktorandin Yasmine Salimi «Ich weiß gar nicht, ob es eine Tätigkeit geben kann, die nicht politisch ist.»
Als Kuratorin, freie Dramaturgin, Doktorandin und Übersetzerin kennt Yasmine Salimi den Theaterbetrieb aus den unterschiedlichsten Perspektiven – und zwar aus einer «postmigrantischen, französisch-iranischen Position in Deutschland», wie sie ihre Mehrfachzugehörigkeit beschreibt. Darüber, ob sich ihre unterschiedlichen Funktionen gegenseitig bereichern, und inwieweit Übersetzung stets auch politische Fragen nach Machtverhältnissen und Repräsentation stellt, spricht sie im Interview mit Frank Weigand.
Das Übersetzerpaar Annette und Paul Bäcker im Briefwechsel mit Ela zum Winkel Der Lektor ist der Feind des Autors
Annette und Paul Bäcker übersetzen seit Jahrzehnten im Duo. Zusammen haben sie unzählige Theatertexte aus dem Französischen ins Deutsche gebracht – so nahezu alle Stücke von Éric-Emmanuel Schmitt, die von den beiden nicht nur übersetzt, sondern von Paul Bäcker auch inszeniert wurden.
André Hansen über seine erste Theaterübersetzung: Marine Bachelot Nguyens «Schatten und Lippen» Zwiespältige Sichtbarkeit
André Hansen ist besonders als Übersetzer literarischer Prosatexte aus dem Französischen bekannt – für seine Zusammenarbeit mit Lena Müller an den Romanen von Nicolas Mathieu – und vor allem für seine großartige Übertragung von Mahir Guvens «Zwei Brüder». Für den von Lisa Wegener und Charlotte Bomy herausgegebenen Band «Surf durch undefiniertes Gelände» übersetzte er sein erstes (explizit queeres) Theaterstück. Wieviel Übersetzen auch mit (Sprach-)Politik zu tun hat, erzählt er in diesem Text.
africologne (11): DIALOGFORUM (part 2) Repairing, re-humanising (part 2 of 2)
Here is the second part of Marie Yan’s report on the panel «Recognise, restore, repair», in which the panellists explain their strategies for the future of reparation.
Uli Menke im Interview mit Mira Lina Simon Der ambulante Übertitler
Am Samstagabend erhielt Uli Menke den Übersetzerpreis des 15. Festival Primeurs. Kurz zuvor traf Mira Lina Simon den Übersetzer, Übertitler und Dramaturgen.
Ein Gespräch über die Anfänge der Theaterübertitelung, über Rollkoffer in der deutschen Provinz und Techniker, die sich aus dem Staub machen…
Pınar Karabulut im Gespräch mit Nina Rühmeier So viel Macht über die Poesie des Textes!
Die Regisseurin Pınar Karabulut wuchs als Kind türkischer Eltern zweisprachig in Mönchengladbach auf. Heute arbeitet sie an Theatern und Opernhäusern in Deutschland, Österreich und der Schweiz. Aktuell inszeniert sie »Richard Drei. Miteilungen der Ministerin der Hölle«, eine Shakespeare-Überschreibung der Autorin Katja Brunner, die am 23. April am Schauspiel Köln zur Uraufführung kommt. Ein Gespräch über das Verhältnis zwischen Regie und Übersetzung.
Lehmann lesen. Eine Reflexion über Postdramatisches Theater und Theaterübersetzen Für eine Kunst des Nichtverstehens
Die Theaterübersetzerin und Dramaturgin Miriam Denger hat ihr theaterpraktisches und – theoretisches Handwerkszeug an dem von Hans-Thies Lehmann mitbegründeten Institut für Angewandte Theaterwissenschaft in Gießen gelernt. In ihrem Text beschreibt sie, wie sich das Denken des kürzlich verstorbenen Autors des Postdramatischen Theaters für die Theaterübersetzung fruchtbar machen lässt.
Der Tag einer Träumerin
Durch den Wind
Die Tage ziehen sich hin, die Nächte auch
africologne (6): Marie Yan über «Bikutsi 3000» von Blick Bassy Erzählung für die nächsten tausend Jahre
In ihrem Text zum zweiten Tag aficologneFESTIVAL schreibt unsere Autorin über das Universum des multidisziplinären Künstlers aus Kamerin, in dem sich Geschichte und Erzählung vermischen.
africologne(1): Die burkinische Schauspielerin und Regisseurin Odile Sankara über Theater als soziales Ereignis Sinn schaffen
In Kooperation mit dem Festival africologne präsentieren wir vier Essays afrikanischer und afro-diasporischer Künstler*innen, die über das widerständige Potenzial ihrer Theaterarbeit reflektieren und gleichzeitig kritisch auf postkoloniale Machtverhältnisse blicken. Den Anfang macht heute Odile Sankara, eine der bedeutendsten Theaterpersönlichkeiten auf dem afrikanischen Kontinent. In ihrem Text für PLATEFORME spricht sie über die Anfänge ihrer Bühnenkarriere, die Verantwortung, die sie als Schauspielerin verspürt, über Theaterarbeit als Widerstand und die wichtige Suche nach bedeutenden weiblichen Vorbildern.
Von Fakiren, Mumien und Maman
Ganz wie sie
Scène 16
A translators’ diary by Annette Bühler-Dietrich and George Bwanika Seremba Translating the Mad Poet
Last summer, the stage play «For My Negativity» by Ugandan performance poet Kagayi Ngobi was shown in Germany for the first time – at the africologne festival in Cologne. At the time, it was jointly translated and surtitled by the German literary scholar Annette Bühler-Dietrich and the Ugandan actor, theatre scholar and playwright George Bwanika Seremba, who lives in exile in Canada. In a two-part translator’s journal for PLATEFORME, the duo reflects on the historical and cultural background of Ngobi’s provocative poetry and the difficulties of an adequate translation into German.
Familienporträt
Der Untergang des amerikanischen Imperiums
Stefanie Gerhold im Interview «Ein guter Theatertext soll herausfordern»
Normalerweise liegt unser Schwerpunkt bei PLATEFORME auf dem deutsch- und französischsprachigen Kontext. Aus aktuellem Anlass machen wir zwei Ausnahmen. Vom 17. bis 19. November präsentiert das Mannheimer Theaterhaus G7 im Rahmen des Festivals «Stück für Stück» in Kooperation mit dem Theaterübersetzungsnetzwerk EURODRAM auch zwei Übersetzungen der Spanisch-Übersetzerinnen Franziska Muche und Stefanie Gerhold. Beim DramatikerInnenfestival im Juni in Graz gaben die beiden im Gespräch mit ihrer Kollegin Lorena Pircher interessante Einblicke in ihre spezifische Praxis. In Absprache mit den Kolleg*innen von EURODRAM präsentieren wir heute das Interview mit Stefanie Gerhold über Schlüsselerlebnisse bei der Berufswahl, die spezifische Offenheit von Theatertexten, unterschiedliche Arbeitsphasen und die Notwendigkeit, die eigene Muttersprache wirklich zu beherrschen – und nicht zuletzt auch über ihre Übertragung von «Himmelweg» von Juan Mayorga.
Trink mich solange ich heiß bin
Das kleine Zimmer am Ende der Treppe
Abschiebungsanordnung
Dancefloor Memories
Zur Nacht
Ende einer Liebe
Darwins Erbe
Die Nacht von Valognes
Die Füße der Engel
Miléna Kartowski-Aïach über ihr Verhältnis zum Hebräischen Erschütterungen einer jüdischen Existenz
Im vergangenen Sommer wollten wir eine thematische Reihe über den intimen, manchmal auch existenziellen Aspekt von Übersetzung und Mehrsprachigkeit beginnen. Den Anfang sollte Miléna Kartowski-Aïach machen, französisch-israelische Kantorin, Sängerin, Regisseurin und Dramatikerin, die vor über zwei Jahren aus Paris nach Jerusalem gezogen war und sich im Hebräischen noch nicht vollkommen zu Hause fühlte. Im Juli 2023 schickte sie uns einen poetischen Text über die Sehnsucht nach sprachlicher und spiritueller Zugehörigkeit. Die Veröffentlichung war für Mitte Oktober geplant. Wenige Tage vor dem geplanten Erscheinungstermin, am 7. Oktober, ereignete sich der terroristische Überfall der Hamas auf Israel, wenige Tage später begann der Krieg in Gaza. Unter diesen Umständen war es unmöglich geworden, den Text unkommentiert in seiner ursprünglichen Form zu veröffentlichen. Im Februar 2024 thematisierte Miléna Kartowski-Aïach, inzwischen nach Paris zurückgekehrt, ihre Situation als Exilantin in einem theatralischen Dialog mit ihrer «Heimatsprache». Heute veröffentlichen wir beide Texte gemeinsam, ergänzt durch ein kontextualisierendes «Zwischenspiel» der Autorin.
Ein Leben für Zwei
Ein Interview mit Andreas Jandl „Wenn Texte sich über Sprachgrenzen hinwegbewegen, können sie das auch über Identitätsgrenzen.“
Andreas Jandl ist einer der profiliertesten deutschen Übersetzer aus dem Französischen und Englischen und äußerst aktiv in Lehre und Verbandsarbeit. Letztes Jahr wurde er für sein Schaffen mit dem Eugen-Hemlé-Preis ausgezeichnet. Im PLATEFORME-Archiv sind 24 seiner Dramenübersetzungen erfasst. Mit Frank Weigand sprach er über seinen Werdegang, die ungebrochene Liebe zur Bühne, identitätspolitische Diskussionen, Netzwerke und die Frage, wie sich übersetzerisches Handwerk vermitteln lässt.
Fleisch zu Fleisch
Frauentag
Vor dem Entschwinden
Die Geschichte von Teeka
Flieg, Gedanke, auf goldenen Schwingen
Das Meeresmuseum
Vierundzwanzig Stunden im Leben einer Frau
Lady Shakespeare oder Die Frau aus Stratford
Die Ausgegrenzten
Versagen
Stille Stimmen
Überlebensdialog
Die Steinbrücke und die Bilderhaut
Das letzte Mal
wir waren
Mehr gibt´s nicht zu sagen
Schleierhaft
Kieselasche
Die eingebildete Operette
Clara Haskil – Präludium und Fuge
Neue Welt
Erfahrungsberichte zu einem Gastseminar an der Uni Mannheim Kollektiv und postkolonial
Bereits zum zweiten Mal unterrichtete Frank Weigand im vergangenen Semester (dank der großzügigen Unterstützung durch den DÜF) als Gastdozent an der Universität Mannheim. Ausgehend von einem Text der US-Dramatikerin Jackie Sibblies Drury stellten sich die Teilnehmer*innen in seinem Kurs der Frage, welche Sprache sich für die Übersetzung postkolonialer Theatertexte finden lässt – und welcher Umgang mit rassistischen Zuschreibungen. Die abschließende Lesung mit Auszügen aus Stücken von Sibblies Drury, George Seremba, Hala Moughanie, Latifa Djerbi und Wakeu Fogaing wurde von der Regisseurin Leyla-Claire Rabih inszeniert und entstand im Dialog mit den Schauspieler*innen Vanessa Silva Bauer, Nicko Haber, Mounir Saidi und Bernadine Evangelina Schlottbohm. In drei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte der Studierenden. Den Anfang machen Texte von Elfi-Joana Porth, Katharina Schirp und Adama Mamadou Diène.
Das System Ponzi
Hochmut, Verfolgung und Enthauptung (hysterische Familienkomödie)
Die Liste
africologne (7): day 3 of the festival: the DIALOGFORUM Repairing, re-humanising (part 1 of 2)
In her report on the third day of africologne, Marie Yan sums up the extremely dense discussion «Recognise, restore, repair» at the Cologne dialogFORUM. A second part on these multi-layered impressions will follow tomorrow.
Lebensstürme
Hundswetter
Roter Wald
Fragen der Einstellung
Jugendliebe
Scotstown
Moses die Sonne
Wollstonecraft
Das Gesetz der Schwerkraft
Irgendwann in der Nacht
Die heruntergestürzten Menschen
Das ist wie Flash Gordon am Anfang
Letzte Gewissensbisse vor dem Vergessen
Amanda Mandel
Zwei Männer ganz nackt
Logik des Schlimmsten
Rotfresse
Die Nachkommen
Und abends Gäste
Aus dem Schatten: Thiaroye
Kung Fu
Coco
Antoine hat mir sein Schicksal verkauft
Bastian Häfner im Interview mit Frank Weigand «Geht vor allem Theater gucken!»
Bastian Häfner ist Leiter des Schauspielbereichs des Berliner Theaterverlags Felix Bloch Erben. Im Gespräch erzählt er von seinem Werdegang und erklärt die Arbeit von Verlagen, die Texte vertreten aber nur selten Bücher machen. Er beschreibt, nach welchen Kriterien ein Programm entsteht und spricht von den Schwierigkeiten, auf die ausländische Stücke im Deutschen Theaterapparat stoßen. Aber vor allem appelliert er an den übersetzerischen Nachwuchs, «neugierig» zu sein und möglichst viel ins Theater zu gehen.
Eine Profi-Arbeit
Blackout White Noise (wenn ihr schweigt, werden die Steine schreien)
Nkenguégi #1
Die Wiedervereinigung der beiden Koreas
Der weite Weg
Erfahrungsberichte zu einem Gastseminar an der Uni Mannheim Kollektiv und postkolonial Teil II
Bereits zum zweiten Mal unterrichtete Frank Weigand im vergangenen Semester (dank der großzügigen Unterstützung durch den DÜF) als Gastdozent an der Universität Mannheim. Ausgehend von einem Text der US-Dramatikerin Jackie Sibblies Drury stellten sich die Teilnehmer*innen in seinem Kurs der Frage, welche Sprache sich für die Übersetzung postkolonialer Theatertexte finden lässt – und welcher Umgang mit rassistischen Zuschreibungen. Die abschließende Lesung mit Auszügen aus Stücken von Sibblies Drury, George Seremba, Hala Moughanie, Latifa Djerbi und Wakeu Fogaing wurde von der Regisseurin Leyla-Claire Rabih inszeniert und entstand im Dialog mit den Schauspieler*innen Vanessa Silva Bauer, Nicko Haber, Mounir Saidi und Bernadine Evangelina Schlottbohm. In drei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte der Studierenden. Heute mit Texten von Paula Riese, Nathalie Kircher und Can Cihanbeyli.
Die Aeneis
Mein Kühlraum
Das Erbe
Die Sehnsucht nach dem Feigenbaum
Die Sintflut danach
Drei Mal Leben
Nayla Naoufal im Gespräch mit der Künstlerin Émilie Monnet Immersive Klangwelten
Die Indigene Künstlerin Émilie Monnet ist eine der prägenden Figuren der Theaterszene in Québec und Kanada. In wenigen Wochen erscheint ihr Text «Marguerite: Le Feu» in der deutschen Übersetzung von Sonja Finck in der neuesten Ausgabe der Anthologie SCÈNE. Vor rund einem Jahr sprach Émilie Monnet mit der Kulturwissenschaftlerin Nayla Naoufal über ihre Arbeitsweise, die Bedeutung Indigener Sprachen und ihre Recherchen zur Entwicklung dieses Textes.
Erfahrungsberichte zu einem Gastseminar an der Uni Mannheim Kollektiv und postkolonial Teil III
Bereits zum zweiten Mal unterrichtete Frank Weigand im vergangenen Semester (dank der großzügigen Unterstützung durch den DÜF) als Gastdozent an der Universität Mannheim. Ausgehend von einem Text der US-Dramatikerin Jackie Sibblies Drury stellten sich die Teilnehmer*innen in seinem Kurs der Frage, welche Sprache sich für die Übersetzung postkolonialer Theatertexte finden lässt – und welcher Umgang mit rassistischen Zuschreibungen. Die abschließende Lesung mit Auszügen aus Stücken von Sibblies Drury, George Seremba, Hala Moughanie, Latifa Djerbi und Wakeu Fogaing wurde von der Regisseurin Leyla-Claire Rabih inszeniert und entstand im Dialog mit den Schauspieler*innen Vanessa Silva Bauer, Nicko Haber, Mounir Saidi und Bernadine Evangelina Schlottbohm. In drei Blöcken veröffentlicht Plateforme die Erfahrungsberichte der Studierenden. Heute mit Texten von Daniela Hess, Rebekka Langhans und Angelina Stückler.
Ganze Tage, ganze Nächte 2
Am Rand
Kein Sonntag wie jeder andere. Oder Julie und der Junior Riese
Der Mensch außer sich
Die Dramatikerin Marina Skalova über die Macht der Bilder in Kriegszeiten Die Vergangenheit ist kein Panzer
In ihrem 2018 verfassten Stück «Der Sturz der Kometen und der Kosmonauten» schickte Marina Skalova ein Vater-Tochter-Paar auf einen Roadtrip von Berlin nach Moskau und durch die Trümmer der ehemaligen Sowjetunion. Heute liest sich dieser Text beinahe prophetisch. Vier Jahre später denkt die Autorin in einem aktuellen journalistischen Beitrag über die Macht der Bilder im russischen Angriffskrieg auf die Ukraine nach.
Hilda
Hochzeit bei den Cromagnons
Die große Bärin
OmU Theatre Impossible
Die sieben Tage des Simon Labrosse
Im Strafraum
Dachwohnung in Paris mit Blick auf den Tod
Weg da
Das Glück der Tomate
Morgen, ein Fenster zur Straße
Paparazzi oder Die Chronik eines gescheiterten Sonnenaufgangs
Erinnerungen von morgen
Trunkener Prozess
Die Toilette der Firma
Bretter, die die Welt bedeuten
Unter Bewachung
Manifest der Jungen Frau
Feierabend
Yévis Abenteuer im Land der Monster
Der Gesichtswäscher
Gute alte Zeit
Zurück nach Berratham
Die Schlangen
Sex ist eine geisteskranke Zeit- und Energieverschwendung
Theater im Grünen
Aus dem Mund meiner Mutter klang das Wort ‹Fortschritt› entsetzlich falsch
Vor aller Augen
Solange Arber „Wer spricht hier vom Breisgau!“ Elmar Tophovens „Warten auf Godot“
Die französische Germanistin und Übersetzungswissenschaftlerin über die Sichtbarkeit und Unsichtbarkeit von Theaterübersetzer:innen am Beispiel von Elmar Tophovens legendärer Beckett-Übersetzung und ihrer Rezeption in Deutschland
Die Live-Sendung
Meine Kinder haben keine Angst im Dunkeln
Weit entfernt von Corpus Christi
Claudia Hamm im Interview mit Frank Weigand «Schriftlichkeit ohne Mündlichkeit ist wie tot.»
Claudia Hamm war ursprünglich Regisseurin und Dramaturgin an großen Häusern wie dem Wiener Burgtheater. Im Interview mit Frank Weigand erklärt sie, auf welchen Umwegen sie zur Prosaübersetzerin und zur «deutschen Stimme» von Emmanuel Carrère wurde. Gleichzeitig spricht sie über Mündlichkeit auf der Bühne und in der Prosa und über ihre Erfahrung mit dem übersetzerischen Nachwuchs als Mentorin des Goldschmidt-Programm für junge Literaturübersetzer:innen.
Über Bord
Das Krokodil von Paris
Jonas unter dem Baum
Vollmondkinder
Niemandslandpartien
Jimmy, Traumgeschöpf
Erwin Motor/Hingabe
SIG Sauer Pro
Der Drache von Tschernobyl
Neben der Spur
Ein Lebensgefühl
Papa muss essen
InderBank
Liebesgeschichte (Letzte Kapitel)
Facelift
Kriegskantate
Die Versuchung der Landschaft (Landschaften in Bayern)
Mathieu Bertholet Übersetzen als Flucht
Der Schweizer Dramatiker, Regisseur, Intendant und Übersetzer über seine vielschichtige Beziehung zum Übersetzen, über Demut im Angesicht von Autor:innen und Theaterübersetzung als willkommene Abwechslung.
Zur besten Sendezeit
Weiter Sturm
Der Platz des andern
…und viermal stirbt Marie
Die Domäne
Hotel zu den zwei Welten
Laurent Muhleisen über den fruchtbaren Einfluss der Theorie auf die übersetzerische Praxis Übergänge suchen – oder Wie ich Übersetzer wurde (und geblieben bin)
Laurent Muhleisen ist nicht nur der französische Übersetzer von Dramatiker:innen wie Dea Loher, Marius von Mayenburg oder Ewald Palmetshofer, sondern auch Dramaturg und Pädagoge. Als Leiter des internationalen Instituts für Theaterübersetzung Maison Antoine Vitez interessiert ihn besonders das Spannungsverhältnis zwischen notwendiger kultureller Aneignung und dem Zulassen von Fremdheit bei der Übersetzung für die Bühne. Für PLATEFORME beschäftigt er sich mit dem Begriff der « Kluft » und erklärt nebenbei, wie ihn bereits seine mehrsprachige Kindheit für Übersetzungsfragen sensibilisierte.
Öffentliche Unordnung
Draußen
Allen Menschen guten Willens
Eine Übung in Bewunderung: Das internationale Regisseurinnen-Festival „Jassad“ in Rabat Über feministische Komplizinnenschaft als ästhetische Praxis
Im Oktober 2022 war die tunesische Autorin und Regisseurin Meriam Bousselmi zu einem von den Regisseurinnen Asmaa Houri und Naima Zitan geleiteten Theaterfestival im marokkanischen Rabat eingeladen, das sich ausschließlich dem künstlerischen Schaffen von Frauen widmet. Über die ungewöhnliche Atmosphäre und die politische Sprengkraft eines solchen Ereignisses in der arabischen Welt verfasste sie eine Reihe von Essays. Der erste ist hier zu lesen, die beiden anderen veröffentlichen wir im Februar und März 2024.